
Plus que quelques heures et Lomé, la capitale togolaise va donner le top départ de la croisade internationale contre le trafic des médicaments falsifiés et de qualités inférieures sur le continent africain. La cérémonie d’ouverture de sommet est prévue pour ce vendredi 17 janvier sous l’égide du chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, initiateur de cette rencontre.
En effet, sont attendus selon nos informations à cet important sommet de Lomé consacré à la lutte contre les faux médicaments, six chefs d’État africains, plusieurs anciens présidents et de gouvernement ainsi que d’importantes personnalités du monde médical notamment, le Directeur Général de l’OMS. Cette rencontre de haut niveau, est une initiative du chef de l’État togolais Faure Gnassingbé et vise à mener des discussions poussées afin d’assoir les bases solides de la lutte sans faille contre ce trafic devenu un fléau qui nuit dangereusement à la santé des populations.
Il sera donc question au cours de cette rencontre de Lomé de réfléchir sur les mécanismes et mesures drastiques à prendre en vue de s’attaquer au phénomène depuis la racine. Car, en effet, il n’est plus un secret pour personne que les faux médicaments causent la morts de près de 900 000 Africains chaque année, dont 120 000 enfants de moins de cinq ans. Il faut dire que ce fléau sape les efforts des dirigeants du continent dans la protection de la santé publique.
Aux termes de la rencontre de Lomé, les dirigeants africains vont adopter une déclaration commune et un engagement solennel dénommée « l’Initiative de Lomé ». A l’issue de ce sommet de Lomé, ce trafic sera criminalisé et intégré dans les législations des États, car comme Faure Gnassingbé l’avait dit dans une de ses tribunes « Il est temps d’agir ! ».