image du premier jour de recensement à kpendjal Ouest

Si le recensement dans la zone1 a démarré timidement avant d’atteindre la vitesse de croisière autour du 4ème jour, c’est tout le contraire la zone 2 qui a débuté avec une forte mobilisation dans les centres de recensement dès le premier jour.  Ce qui fait croire que le processus connaîtra un plain succès dans cette zone2. Un désaveu sanglant à la C14 et surtout au PNP qui ont pourtant appelé les populations au boycott du processus.

En effet, il n’est pas un secret pour personne que la zone2 qui a démarré son processus de recensement depuis ce mercredi 17 Octobre, connait dès le premier jour une forte affluence des populations dans les centres de recensement. Ceci, malgré l’appel au boycott réitéré par la coalition de l’opposition réunie au sein de la C14 et singulièrement le Parti National Panafricain qui a appelé à une ville morte dans la zone 2 au premier jour du recensement dans la zone septentrionale du pays. Un mot d’ordre de boycotte, boycotté par les populations qui ont dès le premier jour répondu massivement à l’appel de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI et surtout au parti au pouvoir au Togo, l’Union pour la République (UNIR) qui, depuis le début du processus dans la zone2, a déployé ses cadres dans cette zone pour sensibiliser les populations sur le bien fondé et la nécessité de se faire recenser.

Avec cette forte mobilisation des populations, il est tout a fait évident que l’appel au boycott lancé par la C14 et renforcé par le PNP n’a pas trouvé d’écoute favorable auprès de la population confirmant du coup, les analyses selon lesquelles le parti UNIR resterait seul maître dans cette zone malgré les percées du PNP dont le mot d’ordre n’a plus le même effet de résonance comme en 2017 avec son leader Tikpi Achadam qui arrangeait les foules. Conséquences, le parti au pouvoir qui fera le plain des futurs électeurs dans sa zone de prédilection, aura une bonne longueur d’avance sur l’opposition qui non seulement n’a pas réussi à faire respecter son mot d’ordre de boycott, mais surtout n’a pas non plus fait inscrire beaucoup de ses partisans dans la zone1 considérée comme  fief de l’opposition. Ainsi, le parti au pouvoir qui, en plus d’avoir fait recenser le plus grand nombre de ses partisans dans la zone2 qui est son fief, a aussi fait inscrire beaucoup de ses membres dans la première zone, part avec une longueur  sur l’opposition lors des prochaines élections si la C14 ne parvenait pas à faire annuler ce recensement ou à le faire reprendre surtout dans la zone2. Ce qui semble presque impossible dans la mesure où non seulement l’opposition n’a plus le rapport de force mais surtout du fait que le processus est bien suivi par les experts électoraux de la CEDEAO.

Il ne sera donc pas étonnant que dans ces conditions, si les élections se tenaient en décembre prochain, l’opposition sauf en cas de non participation aux élections, sorte perdante  car ses potentiels électeurs n’auraient pas de cartes électeur qui leur donne le droit de voter dans la mesure où les anciennes cartes ne sont plus opérationnelles.

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