
Résolument engagés dans la lutte contre la corruption, les dirigeants togolais multiplient les actions pour éradiquer ce phénomène dans l’administration publique togolaise. Le ministère de la fonction publique valide depuis ce jeudi, un « projet de loi fixant les règles d’éthique, de déontologie et les obligations de l’administration publique et des services publics », depuis ce jeudi à Lomé.
En effet, le texte soumis à validation des cadres du ministère de la Fonction publique, des différents ministères et des membres de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), vise aussi bien la prévention que la lutte contre la corruption sous toutes ses formes dans dans le secteur de l’administration publique. Il s’agit de pouvoir à travers cette loi, offrir aux citoyens et usagers de l’administration publique, des services de qualité. La travaux de cet atelier ont été ouvert par le Secrétaire général du ministère de la fonction publique, ASSIH Atissim qui a au nom de son ministre de tutelle, Gilbert Bawara, salué la tenue de cet atelier avant de rappeler le contexte dans lequel se situe l’adoption de ce projet de loi « Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la réforme au niveau de l’administration publique togolaise et dans la perspective de la moralisation de la vie publique. » a-t-il indiqué avant de préciser combien il est important de renforcer le dispositif juriste de lutte contre la corruption dans l’administration publique. « C’est pourquoi il est impératif de renforcer le dispositif juridique en vue de prévenir et d’anticiper des comportements déviants qui conduisent les fonctionnaires à ne pas servir comme il le faut … L’ambition est aussi d’assurer des prestations de qualité aux usagers, à temps », a-t-il martelé
L’élaboration de ce texte en collaboration avec la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) sévira d’instrument de lutte contre la corruption qui tend à devenir une gangrène vient en complément au statut général de la fonction publique. Selon le président du HAPLUCIA, Wiyao Essohana « Ce document va compléter le statut général de la fonction publique qui prévoit des sanctions disciplinaires à l’encontre des agents de l’État. En matière d’éthique, il est prévu un ensemble de règles pour accompagner l’agent public dans son comportement personnel. Alors que la déontologie permet d’améliorer les services publics », a indiqué
Ce document une fois adopté, sera vulgarisé par le gouvernement pour permettre aux agents de l’administration publique de se conformer aux textes. Car pour Essohana Wiyao « l’ignorance tue, la connaissance libère » C’est donc la politique du bâton et la carotte qui sera en vigueur désormais dans l’administration publique togolaise.