
Au Togo, les mesures restrictives de libertés publiques prises par le gouvernement commencent porter des fruits. Depuis l’entrée en vigueur de ces mesures, l’on assiste a une forte baisse drastique de nouveaux cas de contamination à la covid19.
En effet, de 356 cas actifs le 19 décembre, veille de l’entrée en vigueur de ces mesures restrictives, le Togo se retrouve un peu plus d’une semaine après, sous la barre de 200 cas actifs plus précisément, 170 à la date du 29 décembre selon les chiffres officiels du gouvernement, soit 186 cas en moins. Tout porte donc à croire sans le risque de se tromper que cette baisse drastique de cas actifs due au fait qu’il n’y a plus assez de nouveaux cas, est la résultante des nouvelles mesures restrictives prises par les autorités togolaises dans le cadre des fêtes de fin d’année 2020.
Et ceci, à cause du fait que depuis le mois de septembre, le pays a connu une courbe ascendante de nouvelles contaminations de sorte que depuis cette période, le Togo n’est plus tombé en dessous de la barre de 200 cas actifs de la Covid-19. Ceci vient ainsi confirmer que la décision du gouvernement de restreindre les libertés publiques en cette période de fêtes de fin d’année. Au rang de ces mesures salutaires du gouvernement, figure en bonne place, le couvre-feu, l’interdiction de consommation sur place dans les bars, l’interdiction de regroupement de plus de 15 personnes…
La conséquence assez positive de tout ceci, est également économique. En effet, pour un pays comme le Togo où le gouvernement prend en charge à 100% les patients de la Covid-19, la baisse drastique de cas actifs, vient apporter un bouquet d’oxygène à l’économie nationale. Car, nul n’est sans savoir que la prise en charge des malades de la Covid19 est très exorbitante. Selon les chiffres du ministère de l’économie et des finances, elle a déjà coûté plus de 107,5 milliards de FCFA au budget national. D’où, la nécessité pour la population de continuer par respecter ces mesures restrictives du gouvernement notamment le couvre-feu, qui sont en vigueur jusqu’au 03 janvier 2021. Car, « la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie », dit-on souvent. Il vaut donc mieux de ne pas fêter et rester en vie que de fêter et mourir après la fête.