Juste au lendemain de la journée  du 03 mai dédiée à la liberté de presse et d’expression dans le monde, le journaliste et directeur de publication  du quotidien privé togolais Forum de la semaine, Dimas Dzikodo a été victime d’ agressions et de menaces de mort sur sa personne à la sortie d’une émission sur une radio privée du Togo. Le Mouvement les Sentinelles du Peuple condamne cet acte rétrograde et  demande au gouvernement qu’une enquête soit diligentée afin d’identifier et punir les auteurs de ces atteintes à la liberté de presse et d’expression au Togo. 

En effet, les Sentinelles du Peuple se disent indignés par le fait que des individus aient décidés de menacer un citoyen surtout journaliste, pour ses opinions et ses prises de position dans un pays comme le Togo, un Etat de droit où sont consacrées les libertés fondamentales d’expression et de presse.  Ainsi, le Mouvement Les Sentinelles du Peuple qui a pour objectif de lutter contre toutes formes de violences au Togo et de protéger la population contre les actes criminels, condamne cette attitude et exigent du gouvernent qu’une enquête soit ouverte afin d’identifier les auteurs de ces actes de barbarie  afin qu’ils soient sanctionnés conformément à la rigueur de la loi. « Les Sentinelles du Peuple dénoncent ces attitudes et demandent que les auteurs de ces menaces à la liberté d’expression dans notre pays soient retrouvées et sanctionnés, car nous n’allons pas attendre qu’ils fassent des victimes avant de réagir » peut-on lire dans une déclaration des Sentinelles du Peuple parvenue à notre rédaction.

Pour rappel, le lundi 07 mai dernier, Dimas Dzikodo, directeur de publication du  quotidien Forum de la Semaine, reçu dans une émission débat en langue locale  sur la radio Victoire FM, au sortir de cette émission, il est accueilli devant les locaux de la station par des individus qui se disent proches de l’opposition et qui n’ont pas aimé les prises de positions du confrère journaliste. Ces derniers animés d’une volonté manifeste de violences, l’ont menacé de tous les maux allant jusqu’aux menaces de mort. Et pour cause, le confrère journaliste est accusé de prendre position pour le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé en  dénonçant les errements politique de l’opposition togolaise.

« Qui même se permet d’inviter des choses comme ça sur les radios? Vous nous fendez le cœur avec vos analyses, nous en avons déjà marre, faut pas nous en rajouter. On marche, les soldats nous répriment, on sort la nuit, ils nous kidnappent. Et vous, vous venez débiter n’importe quoi sur les radios. C’est parce que vous êtes en vie que vous continuez par foutre ce bordel. Tu mérites qu’on te règle une fois pour toutes tes comptes » ont-ils vociféré contre notre confrère 

Les Sentinelles du Peuple rappellent que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme. Tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement. Ces libertés sont d’ailleurs consacrées par l’article 25 de la Constitution togolaise qui dispose que: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion et d’expression. L’exercice de ces droits se fait dans le respect  des libertés d’autrui, de l’ordre public et des normes établies par la loi et les règlements. »  Ainsi, Les Sentinelles du Peuple exigent que les autorités togolaises prennent les dispositions contre tous les ennemis de la démocratie qui portent atteintes aux droits fondamentaux reconnus par la loi fondamentale du Togo et la déclaration universelle des Droits de l’homme.

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