
De tout temps, l’agriculture constitue la principale activité rémunératrice pour plus de la moitié de la population togolaise. Précédemment, le secteur était faiblement soutenu par les pouvoirs publics, ce qui affaiblissait la production au niveau national.
Ces dernières années, les agriculteurs ont repris du poil de la bête grâce à la vague d’actions entreprises par le gouvernement pour rehausser qualitativement la compétitivité du secteur. Parmi ces initiatives destinées à booster le secteur agricole et le développement rural, figure le Projet de transformation agro-alimentaire du Togo (PTA-Togo). Précisément, selon les chiffres officiels, le PTA-Togo bénéficiera directement à environ 303.000 personnes (dont 51% de femmes) issues des préfectures de Bassar, Doufelgou, Kéran, Bastar et Dankpen. Indirectement, il bénéficiera à près de 769.940 personnes dans la Région de la Kara.
Principalement, il est question d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’augmenter leurs revenus grâce notamment à un meilleur accès aux marchés, aux intrants agricoles ainsi qu’aux financements divers. L’opération devrait permettre de créer environ 25.000 emplois agricoles, industriels et de service. Ce qui permettra de contribuer par au moins 02 points, à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) et de réduire le déficit de la balance commerciale agricole de -44 à -33%. Le projet pilote s’étale sur une durée de cinq (05) ans et est mis en œuvre par l’Agence de promotion et de développement des agropoles du Togo (Aprodat). Il est estimé à près de 35.194 milliards de francs CFA.
Le PTA-Togo s’inscrit dans l’axe 2 du Plan national de développement (PND) qui vise à développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.