
L’athlète sud-africaine Caster Semenya, imbattable dans sa discipline et imperturbable en conférence de presse, s’en est pris à la Fédération internationale d’athlétisme qui l’obliger à subir un traitement hormonal avant de s’aligner en courses de demi-fond lors des prochaines compétitions mondiales d’athlétisme.
En effet, pour elle serait de victime d’un acharnement de la part des dirigeants de l’athlétisme mondial à cause de son invincibilité dans sa catégorie.« Je ne peux pas dire que je suis ciblée parce que je suis une femme noire africaine. Ce que je peux dire, c’est que je suis ciblée parce que je suis invaincue… Je dirai donc simplement parce que je suis la meilleure dans ce que je fais, je suis incontestée depuis quatre ans. Ensuite, je suis probablement un problème parce que je suis trop performante. ‘‘Nous devons donc nous débarrasser de vous’‘. », pense Sémenya. Elle regrette surtout le fait qu’elle est seule dans ce combat car n’ayant pas le soutien des autres femmes athlètes alors que la mesure préconisée par l’IAAF ne prend pas en compte les hommes qui, pourtant peuvent aussi être dans la même situation
« Chez les hommes, vous ne catégorisez rien. Vous ne dites pas que cet homme a une testostérone élevée ou qu’ils sont musclés, qu’ils ont de longues jambes, qu’ils ont ce physique imposant. Vous ne dites pas cela. Vous dites simplement : “Cet athlète est phénoménal, il est le plus grand, nous avons jamais vu ça”, mais alors si c’est une femme… », a-t-elle déplore en conférence de presse. Cette analyse la conforte dans sa conviction d’être victimes de ses performances jamais réalisés par un athlète avant elle.
Il convient de rappeler que la triple championne du monde et quintuple championne d’Afrique, ne prendra pas part aux mondiaux de Dowa au Qatar malgré la longue bataille judiciaire pour voir cette loi de l’IAAF annuler.