
Au Soudan, au lendemain du coup d’Etat militaire ayant reversé le gouvernement de transition, la communauté internationale et la population sortie dans les rues de la capitale, maintiennent la pression sur les putschistes pour le retour au pouvoir des institutions de la transition.
En effet, alors que personne n’avait les nouvelles du premier ministre soudanais de la transition, Abdallah Hamdok après le coup de force d’hier et dont la communauté internationale réclame la libération, le chef des putschistes a indiqué que le chef du gouvernement de transition déchu, chez-lui. Il se « trouve chez moi », a assuré ce mardi 26 octobre le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée qui a dissous les autorités du pays.
Le général Abdel Fattah al-Burhan a reconnu qu’ils avaient arrêté le premier ministre ainsi que certains ministres de l’équipe de transistion. « Oui, on a arrêté des ministres et des politiciens, mais pas tous », a encore lancé le général dans une longue conférence de presse où il a justifié l’ensemble de son action. M. Hamdok, ancien économiste de l’ONU, est « en bonne santé » a-t-il rassuré. Toutefois il ne compte le libérer de si tôt car pour le général, le premier ministre ne rentrera chez que lors que la crise actuelle sera terminée . Il « rentrera chez lui quand la crise sera finie ».
Pour rappel, c’est à l’aube du 11 avril 2019, que les forces armées soudanaises ont destitué le président soudanais Omar el-Béchir suite à une révolution populaire démarrée en janvier de la même année à cause de la hausse du prix du pain. Plus de deux ans après, la transition avait des problèmes pour pacifier et répondre aux attentes de la population jusqu’à ce qu’un nouveau coup de force n’intervienne lundi 25 octobre2021.