À Abidjan en République de Côte d’Ivoire, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a activement pris part aux travaux du sommet IDA20 aux côtés de ses pairs. Occasion pour lui de prononcer un discours assez poignant dans lequel il plaide pour la mobilisation des ressources en faveur des besoins sociaux de base.

En effet, dans un contexte marqué par la question de la relance des économies africaines post COVID 19, durement éprouvées par la pandémie. Cette relance, pour qu’elle possible,  passe par une mobilisation accrue des ressources. Et c’est l’un des objectifs du sommet IDA20, qui a regroupé plusieurs dirigeants du monde dont plusieurs chefs d’État d’Afrique qui mesurent l’ampleur des actions urgentes à mener en vue de relever les défis de la relance de l’économie africaine. Pour le dirigeant togolais, Faure Gnassingbé, la question des besoins sociaux de base, reste fondamentale dans le processus de relance de l’économie africaine post-covid. C’est ainsi qu’au cours des travaux de cette rencontre de haut niveau, le Chef de l’Etat togolais a fait une importante intervention axée sur le rôle primordial du Groupe de la Banque Mondiale et du secteur privé auprès des États africains dans la gestion de la riposte à la COVID 19. Il s’est d’abord félicité de la tenue de ce sommet avant d’adresser ses sincères remerciements au Groupe de la Banque mondiale et ses différents responsables pour leur soutien aux économies africaines. Car en effet, pour Faure Gnassingbé,  le Groupe de la banque mondiale est un allié de taille du continent dont l’accompagnement s’est encore manifesté durant la crise sanitaire avec ses impacts socioéconomiques.

« En appuyant nos Etats aussi bien dans l’acquisition de matériels sanitaires nécessaires à la riposte que dans la vaccination ou encore dans la relance économique, le Groupe de la banque mondiale à travers l’IDA, a démontré une fois de plus son rôle prépondérant dans la marche du continent vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable », a déclaré le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé lors de son allocution. Selon le dirigeant togolais, en dépit des conséquences néfastes de la crise sociosanitaire à laquelle s’ajoute la crise sécuritaire auxquelles font face les pays africains, l’espoir est parmi pour la réussite d’une action commune. Pour cela, il urge de consacrer un investissement important dans les secteurs sociaux de base en vue de favoriser l’inclusion et l’harmonie sociale. « Nous devons investir massivement dans l’inclusion et l’harmonie sociales au sein de nos pays en nous focalisant sur le capital humain, mais aussi l’accès aux services sociaux de base et surtout sur la vulgarisation du digital pour tous et partout sur nos territoires. Investir dans les besoins sociaux de base nécessite non seulement une mobilisation massive des ressources concessionnelles, mais aussi la capacité de nos Etats à disposer de marge de manœuvre budgétaire conséquente », a-t-il plaidé.

Enfin, le Chef de l’Etat togolais a mis l’accent sur l’importance du secteur privé dans la création de l’emploi dans les différents secteurs de production. « J’aimerais insister sur le rôle primordial que doit jouer le secteur privé dans la création massive d’emplois aussi bien dans la transformation agro-industrielle et manufacturière que dans les infrastructures. La Société Financière Internationale a un rôle majeur à jouer et je voudrais plaider pour plus d’effectivité dans l’utilisation du guichet Private sector window de l’IDA géré par la SFI. » a-t-il émis les vœux avant de suggérer que IDA appuie les institutions de développement en Afrique « Je suggèrerais que l’IDA puisse également s’appuyer sur nos institutions régionales de développement comme la Banque Ouest Africaine de Développement, BOAD »

Rappelons que les besoins en financement pour la relance post-covid en Afrique, sont estimés à 285 milliards de dollars sur les cinq prochaines années. Et le Président de la République togolaise se dit confiant que cette reconstitution de l’IDA connaitra un succès pour le bien-être des populations africaines.

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