(@Afrique-news.info) Réunis à Lomé au Togo pour le compte du sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les chefs d’Etats ont convié toutes les parties dans la crise togolaise à s’abstenir de tout acte de violence.

Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenu ce samedi à Lomé capitale togolaise, a exploré les pistes et moyens devant conduire à la résolution des crises et au retour de la paix et l’entente dans certains pays de la sous-région en occurrence la Guinée Bissau et le Togo.

Ils étaient dix chefs d’Etats à répondre à l’invitation du doyen des chefs d’Etat de la sous-région et président en exerce de la CEDEAO, le Togolais Faure Gnassingbé. Il s’agit du président Libérien, Béninois, Ivoirien, Guinéen, Bissau-guinéen, nigérien, malien, sénégalais, burkinabé et du vice-président nigérian.  Quatre étaient absents, il s’agit du ghanéen, du sierra-léonais, du gambien, et du cap-verdien. Ils ont exploré plusieurs sujets dont celui inscrit principalement à l’ordre du jour du sommet, la crise en Guinée Bissau. Les chefs d’Etats ont promis l’envoi d’une mission en Guinée Bissau le 30 juin 2018 pour tenter de rapprocher les positions des protagonistes de la crise dans ce pays.

Le sommet s’est également planché sur la crise togolaise et a annoncé. Ainsi, on peut lire dans le communiqué issu des travaux de Lomé que « la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO a décidé de renouveler sa confiance aux Présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée (Conakry) pour la poursuite de leurs efforts de facilitation au Togo ». Il est également demandé à ces deux chefs d’Etats, de proposer des recommandations pour une sortie de crise lors du prochain sommet de l’organisation en juin 2018.

Les  chefs d’Etat et  de gouvernement qui ont pris part au sommet de Lomé, ont solennellement invité toutes les protagonistes de la crise togolaise à s’abstenir de tout acte de violences afin de préserver la paix régionale.

Il faut rappeler que depuis le début de cette semaine, la crise togolaise a renoué avec les manifestations sur demande de la coalition des 14 partis de l’opposition ceci malgré l’interdiction de ces manifestations par le gouvernement de Lomé. Même, ce 14 avril, des courses-poursuites entres forces de l’ordre et manifestants ont encore eu lieu dans certains quartiers de Lomé.

 

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