En début de semaine dernière, un vol humanitaire kenyan a eu un crash au sud-ouest de la Somalie dans des situations troubles, tuant les six membres de l’équipage à bord. LÉthiopie admet enfin sa responsabilité dans le crash de ce vol humanitaire kenyan.
Les dirigeants éthiopiens dans communiqué adressé à l’Union africaine, parlent d’une erreur. L’Éthiopie admet ainsi être responsable de cet accident qu’elle qualifie « l’incident ». Selon les autorités du pays, il s’est agi d’une erreur de communication de ses troupes au sol. A noter que l’armée éthiopienne est en effet déployée dans la région pour sécuriser le camp militaire de Bardale contre les attaques du groupe terroriste des shebabs. Le crash a eu lieu lundi dernier, alors que l’avion devait se poser non loin du camp militaire de Bardale, dans le sud-ouest du pays
En effet, il s’agissait d’un avion privé de la compagnie African Express Airways une compagnie kényane qui transportait à son bord du matériel humanitaire et médical pour aider la Somalie dans sa lutte contre le coronavirus et un équipage de six personnes. Le crash de l’avion a eu lieu alors que l’avion devait se poser non loin du camp militaire de Bardale, dans le sud-ouest de la Somalie. Depuis lors les autorités kényanes et somaliennes enquêtaient sur ce drame jugé suspect qui ravivait les tensions entre les deux voisins.
Pour les autorités Éthiopiennes, elles se défendent en estimant que l’avion avait un comportement suspect « L’avion avait un comportement inhabituel, volant à faible altitude, comme s’il cherchait une cible pour commettre un attentat-suicide ». L’Éthiopie se dit prête à collaborer avec le Kenya et la Somalie pour faire la lumière sur cette affaire.