
Le Maroc est réputé être une des démocraties monarchiques qui n’a pas de mains légère à l’égard des journalistes. Plusieurs croupissent d’ailleurs dans les prisons où ils purgent plusieurs années de peines d’emprisonnement. Mais, ce qui fait actuellement grand bruit dans le pays et à travers le monde, c’est une affaire d’espionnage de journalistes via le logiciel Pégasus.
En effet, le royaume chérifien comme beaucoup d’autres pays du monde, est épinglé dans une enquête internationale comme ayant eu recours au logiciel israélien Pégasus dans un vaste mécanisme d’espionnage des journalistes aussi bien marocains qu’étrangers. Pegasus, un logiciel d’espionnage Israélien, permet en effet de prendre le contrôle d’un téléphone, donne accès à l’intégralité du contenu de l’appareil ainsi qu’à son microphone et sa caméra.
Selon une enquête internationale, le service de sécurité du Marco a recours à cette technologie de pointe pour espionner des journalistes et critiques du pouvoir marocain. Le rédacteur en chef du journal Akhbar al Youm, Taoufik Bouachrine qui purge, une peine de quinze ans de prison pour viol, par exemple a son numéro sur la liste des journalistes espionnés via Pégasus.
Du côté des autorités marocaines, l’on nie non seulement espionner des journalistes mais surtout faire usage du logiciel israélien Pégasus. Rappelons que selon les révélations, environ 50 000 personnes sont espionnées par une douzaine de pays grâce au logiciel Pégasus.