
Disposant de l’une des économies africaines les plus prospères, le Rwanda ne veut pas en rester là. Le pays de Paul Kagamé veut se positionner comme l’un des pays les plus producteurs des fleurs au monde. Il veut bouter se secteur pourtant assez florissant. L’entreprise rwandaise Bella Flowers dispose dans ses grandes serres, des roses à perte de vue. Les affaires dans ce domaine prospèrent assez bien, alors l’entreprise prévoit d’accroître sa production cette année. Elle s’est fixé pour objectif de produire 100 000 tiges de roses coupées par jour pour non seulement couvrir le marché local mais surtout le marché international. “Notre objectif est de produire 40 millions de tiges par an. L’objectif que l’on s’est fixe cette année c’est avoir au minimun 36 millions de tiges” annonce Claude Rwema assistant de production pour Bella Flowers.
Même si la production de fleurs ne cesse d’augmenter au Rwanda où le 1/3 de l’économie repose sur l’agriculture et constitue le principal secteur pourvoyeur d’emplois à plus 80% de la population, cette agriculture repose essentiellement et très largement sur la production du café et du thé.
Il faut noter que le Rwanda bénéficie d’un avantage naturel énorme dans la production des fleurs, il s’agit du climat. Le pays bénéficie de 4 saisons. Ces fleurs sont produites en majorité à l’est du pays où le climat est plus propice. « Pour avoir une bonne qualité, il faut tout d’abord choisir le site où tu peux avoir un sol approprie pour nos variétés ici, je pense qu’on vous a dit que l’on a 16 variétés différentes, c’est-a-dire 16 couleurs différentes des roses, et aussi l’on doit tenir compte de la qualité de l’eau qu’on utilise dans l’irrigation. Tout cela s’englobe dans les facteurs agronomiques”, explique Claude Rwema.