Dans plusieurs pays africains, il est souvent difficile d’intégrer des migrants. Leur assurer un bien être constitue un problème majeur.
House of hope, une ONG allemande entend jouer pleinement son rôle. Cette maison de l’espoir s’engage à appuyer les migrants expulsés d’Europe. C’est une bonne réinsertion sociale. « Traumatisme et fuite » et « Migration légale » sont les deux projets. Ils sont financés par le ministère fédéral allemand de la cooperate ou du développement. Ce sera aussi avec l’appui des thérapeutes de l’Académie de formation scientifique de l’Université de Constance d’Allemagne. A en croire, les initiateurs, ces deux projets sont opportuns. Tout d’abord, il y’aura une formation théorique. A travers cette méthode qui est très proche du projet « Migration légale » est financé par l’UE. Pour André Bleu coordonnateur du projet, il est destiné à donner des avis et conseils aux personnes qui souhaiteraient vivre en Allemagne. Naturellement, confie notre interlocuteur, ses jeunes pourraient faire des études en plus ils bénéficieront d’une intégration professionnelle ou une réunification familiale.
Le retour, une étape importante pour les migrants
Le retour en vue de la réinsertion dans le pays d’origine constitue pour beaucoup de migrants une étape importante du processus migratoire international. Il s’inscrit souvent dans le projet initial du migrant et est étroitement lié à une réinstallation réussie, elle-même subordonnée à une réinsertion économique productive durable. Il s’agit pour l’individu de mettre en œuvre un projet économique rentable qui lui permette, lui et sa famille, d’assurer leur bien-être, afin qu’à l’avenir, il (ou sa famille) ne ressente plus la nécessité d’émigrer à nouveau.
C’est le cas au Mali, notamment dans la région de Kayes, où un retour collectif de migrants en pro (…)
L’idéologie du projet collectif, initié au retour des migrants, est très développée dans certains pays d’Afrique de l’Ouest. Ce type de projet semble avoir beaucoup plus d’effets sur l’environnement territorial, social et économique que le projet mené par un individu. Ces projets concernent un périmètre irrigué, un centre de santé ou bien une association de développement. Le regard porté sur les projets individuels est par conséquent souvent critique, voire inexistant. Or, ces migrants de retour, rentrés avec un projet, existent en grand nombre. Beaucoup d’entre eux prennent l’option de retourner vivre dans leur pays d’origine et de réaliser un projet d’investissement personnel. Le retour peut être autonome, à leur initiative et sans aucun soutien des bailleurs de fonds ou être opéré dans le cadre de programmes d’aide, développés soit par les organisations internationales, soit par le biais d’accords bilatéraux établis entre les pays d’accueil et les pays d’origine. Dans les deux cas, la mise en œuvre du projet détermine souvent le retour du migrant dans son pays d’origine.