
Les togolais qui ne s’étaient pas faits enrôler lors de la première phase du récemment sont depuis ce vendredi invités à le faire jusqu’au dimanche 18 novembre prochain. Cette mesure de prorogation décidée par le gouvernement togolais est saluée par la section UNIR Sénégal.
En effet, suite à la demande de la CEDEAO d’accorder trois jours supplémentaires aux togolais et togolaises en âge de voter et qui n’ont pas pu le faire lors de la période de recensement surtout suite au mot d’ordre de boycott de l’opposition, le gouvernement togolais a accordé du 16 au 18 novembre une période supplémentaire d’enrôlement. Cette mesure est aussi le signe de la volonté d’apaisement du gouvernement togolais. Le parti au pouvoir, notamment la branche du Sénégal, dans un communiqué a félicité les autorités togolaises en particulier le chef de l’État Faure Gnassingbé, président du parti UNIR pour ce geste d’apaisement et d’ouverture à travers une déclaration rendue publique ce vendredi à Dakar.
« UNIR Sénégal félicite le gouvernement et le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, Président du grand parti UNIR pour son ouverture et son esprit d’apaisement matérialisés par le démarrage effectif de la phase additionnelle de recensement électoral » lit-on dans cette déclaration. La section UNIR SENEGAL a par la même occasion, appelé tous les togolais en général qui n’ont pu se faire recenser pour une raison ou une autre, les militants du Grand Parti UNIR en particulier à aller se faire recenser durant les trois jours supplémentaires. Car les responsables de cette section du parti présidentielle au Togo, « Le vote, c’est le seul moyen d’expression en démocratie. »
Il convient de rappeler qu’une parti de l’opposition togolaise notamment la C14, qui avait demandé ses militants de boycotter le processus de recensement a encore demandé à ses partisans de ne pas se faire enrôler mais l’appel de la CEDEAO et du G5.
Les élections législatives sont prévues pour le 20 décembre prochain au Togo. Une date indiquée par la feuille de route de la CEDEAO du 31 juillet dernier pour une sortie de crise politique au Togo.