Le désormais ex Directeur de Cabinet du président congolais Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, jugé pour détournement de bien publics et de corruption,  a les yeux tournés vers la date du 20 juin prochain retenue par la haute cour de justice pour rendre sur délibéré sur le procès qui oppose ai ministère public.

En effet, l’on s’achemine inexorablement vers la fin du procès impliquant Vital Kamerhe et deux autres prévenus sur la gestion de plus de 57 millions de dollars destinés aux projets de maisons préfabriquées dans le cadre du programme d’urgence des 100 jours  de Félix Tshisekedi. Ceci, après la fin des plaidoiries des avocats de la défense et de la partie civile. Dans son réquisitoire, le ministère public, a été sans pitié pour Vital Kamereh et coaccusés en demandant une peine de 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics et 15 ans pour corruption. Il s’agit pour le ministère public, de donner un exemple pour décourager les éventuels prétendants à ces pratiques.

Dans sa plaidoirie, à la barre, Vital Kamerhe a continué par clamer son innocence en affirmant n’avoir jamais négocié un contrat dans le cadre du programme des 100 jours. Il se demande d’ailleurs comment il se retrouve dans le box des accusés.  Pour lui, c’est ni plus ni moins,  un «  procès politique », et que ce n’est pas lui qui est visé directement mais le chef de l’État. « J’ai dit à ma femme que la messe est dite. Je lui ai également demandé de préparer psychologiquement les enfants » a-t-il réagi dans sa dernière prise de parole, avant de fustiger le fait que son petit cousin Daniel Shangalume Nkingi, dit Massaro, également incarcéré dans le cadre du dossier des « 100 jours », a été torturé pour qu’il témoigne contre lui. L’autre accusé dans cette affaire, le Libanais Samih Jammal, patron de la société Samibo SARL, a aussi clamé son innocence et a demandé à être acquitté. De même que le troisième prévenu, Jeannot Muhima, le responsable du service import-export à la présidence.

Il faut rappeler que le président. Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption, une des priorités de son mandat.

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