Le département d’Etat américain durcit le ton contre plusieurs officiels congolais de la RDC. De nouvelles sanctions  frappent plusieurs responsables congolais impliqués dans des faits de corruption en lien avec le processus électoral.

Sans préciser le nombre ni l’identité de ces officiels interdits d’entrer aux Etats-Unis, Washington dit ne pas donner plus d’information pour moment car il s’agit d’une stratégie et surtout que le département d’Etat ne serait pas obligé de rendre ces noms publics.

Bien que les noms de ces personnes restent encore secrets, cela envoie un signal fort important aux dirigeants congolais qui sont empêtrés dans la corruption.  « La corruption est inacceptable, sape les institutions d’un pays et a des conséquences » a indiqué une source auprès du département d’Etat américain. C’est en tout une double pression qui est mise sur les personnes qui aiment souvent s’impliquer dans les faits de corruptions et de violation des droits de l’homme en RDC.

A six mois de la tenue des élections en RDC,  ces nouvelles sanctions ont pour objectif de servir « d’avertissement » aux proches du régime de la République démocratique du Congo. Car ces dernières semaines, les inquiétudes autour de la volonté de Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du 23 décembre ou de briguer un troisième mandat sont de plus en plus récurrentes.

Ces nouvelles sanctions constituent donc un signe de désapprobation des velléités dictatoriales dont fait preuve le régime de Joseph Kabila au pouvoir depuis la mort de Kabila père le 16 janvier  2001.

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