
A quelques mois des élections du 23 Décembre prochain, la tension entre le gouvernement congolais et l’ONU. Et pour cause, le déploiement de nouveaux contingents et l’envoie de matériels d’armement à destination du nouveau bataillon indonésien dit « de déploiement rapide ».
En effet, les dirigeants de la RD Congo a bloqué du matériel destiné à des contingents de casques bleus notamment un bataillon indonésien dénommé « de déploiement rapide ». C’est cette situation qui a exaspéré la crise de confiance entre les deux. Pour les dirigeants congolais qui jugent la situation sous maitrise, ils demandent à l’ONU d’établir un plan de retrait définitif de sa mission en RDC. Malheureusement, c’est en ce moment que l’ONU a choisi pour l’arrivée de nouveaux bataillons et l’envoie d’armement pour ces bataillons. Le gouvernement congolais aurait averti l’ONU de son mécontentement, menacerait de bloquer l’arrivée de toute la logistique à l’attention de tous les nouveaux contingents de la Monusco.
De son côté, l’armée congolaise justifie cette décision par le déploiement de ce nouveau bataillon onusien sans concertation. « L’importation d’armes et de munitions en quantités surestimées nous préoccupe », indique une source militaire congolaise qui rappelle que le gouvernement n’a aucun regard sur l’entrée et la sortie des armes des casques bleus avant de poursuivre « La Monusco ne nous informe même pas sur les quantités d’armes perdues par leurs casques bleus au profit des groupes armés », dénonce encore cette source militaire.
Selon une source onusienne, c’est simplement une manière pour les autorités congolaises de tester la réaction de la communauté internationale à ce type de mesure de rétorsion. L’incident est clos, promet le gouvernement congolais alors que justement, les membres du conseil de sécurité doivent arriver le 5 octobre en RDC.