En République démocratique du Congo, chaque jour qui passe, l’on semble d’inquiéter de la tournure que prennent les choses dans le pays depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshissekedi. Aujourd’hui, c’est l’étape du durcissement des peines contre les outrages au chef de l’État.

En effet, instituée depuis 1963, la loi qui crée ce délit de peine d’outrage au chef de l’État reste lapidaire dans le code pénal congolais, et souvent critiquée pour son caractère répressif. Cependant si des ex présidents Mobutu Sese Seko à Joseph Kabila, considérés comme des dictateurs,ils  n’ont daigné corser cette loi sur les infractions relatives à l’outrage au chef de l’État, c’est avec surprise que beaucoup notent la volonté des autorités congolaises actuelles de vouloir corser le dispositif de répression des infractions de l’outrage au président. Les organisations de la société civile s’en inquiètent d’ailleurs alors que l’opposition et les mouvements citoyens dénoncent depuis deux ans ce qu’ils qualifient de répression judiciaire contre les voix dissidentes.

Cette idée de renforcer les peines liées à l’outrage au chef de l’État, a été émise par procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qui s’exprimait à l’occasion de la rentrée judiciaire. Selon lui « Ce sont des peines dérisoires et qui devraient être revues dans le cadre législatif. À tous nos parlementaires de faire leur travail ». Pour lui, la peine qui est actuellement de trois mois à deux ans de prison qui est appliquée en matière d’outrage au chef de l’État en République démocratique du Congo est insuffisante.

Il convient de rappeler qu’à son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi était opposé à cette infraction, mais au fil de temps, son discours a évolué. Et depuis, plusieurs opposants et militants de la société civile ont été écroués.

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