Quelle stratégie pour aboutir à l’alternance politique en RDC le soir du 23 décembre? C’est autour de cette problématique que l’opposition congolaise tente de réfléchir depuis que  la Cour constitutionnelle a confirmé l’invalidation des candidatures de plusieurs poids lourds de l’opposition.
En effet, depuis mardi, les leaders de l’opposition congolaise ne cessent de s’activer et de multiplier les rencontre pour tenter de trouver une stratégie unitaire pour l’ensemble de l’opposition en vue de provoquer l’alternance lors de la présidentielle du 23 décembre prochain. Ce vendredi, une réunion de « mise au point » de la stratégie a eu lieu au siège de l’UDPS. Ainsi, sur le principe, tout le monde semble d’accord comme le confirme Martin Fayulu, « L’opposition doit rester soudée autour d’une stratégie commune « .
L’hypothèse d’une candidature unique reste à l’ordre du jour au sein de la classe de l’opposition surtout avec le rejet de ceux qui étaient vus comme les principaux challengers du parti au pouvoir capitale de provoqué  l’alternance en République Démocratique du Congo. « A quoi ça sert si c’est pour aller vers à une défaite programmée », plaide Moïse Katumbi qui propose qu’ils se mettent d’abord avant de se mettre à réfléchir « sur les conditions d’une vraie élection démocratique » et « se battre pour les obtenir ». Il en est de même du côté de Jean-Pierre Bemba
Malheureusement, la seule inquiétude reste du côté de l’opposition, c’est l’éventualité d’un boycott, brandit par  le parti de Jean-Pierre Bemba. Félix Tshisekedi plaide ainsi pour la stratégie de pression avant d’envisager cette opération de boycott « Il faut privilégier les pressions ».

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