
Très engagé dans les questions de la promotion de la paix, du dialogue interreligieuses et de la tolérance religieuse depuis de nombreuses années, le Guide spirituel de la Communauté spirituelle musulmane des soufis du Burkina et de la Côte d’Ivoire, Cheick Moaze Ouédraogo, prend part du 18 au 19 février, à la 3ème édition du Dialogue interreligieux ouvert depuis ce mardi à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.
Cette invitation du guide Spirituel de la communauté spirituelle musulmane des soufis du Burkina et la Cote d’Ivoire, Cheick Moaze par Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS), l’Ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire et du Centre de Recherche Politique d’Abidjan (CRPA), est en effet, la reconnaissance de la lutte qu’il mène depuis des années durant contre l’extrémisme religieux et pour la promotion de la tolérance religieuse. Durant deux jours, le guide spirituel Communauté spirituelle musulmane des soufis du Burkina et de la Côte d’Ivoire va au cours des travaux de cette importante rencontre, apporter son expertise et son expérience dans la lutte contre l’extrémisme religieux. Il prend d’ailleurs une part importante dans les différents panels à l’ordre du jour au cours de ce forum.
Il s’agit au cours de cette rencontre d’Abidjan, de pousser les réélections sur le lien entre religion et politique et de s’interrogeant principalement sur la responsabilité et l’impact des religieux dans la construction du processus démocratique et la consolidation de la paix dans les Etats. Cette édition sert donc de cadre d’échange et de réflexion aux religieux à titre principal et plus largement à l’opinion publique en vue d’améliorer l’ancrage aux valeurs démocratiques de nos Etats dans la perspective d’une gouvernance participative et inclusive dans un environnement paix.
Ainsi, de façon spécifique, cette rencontre va permettre de faire le lien étroit entre religion et politique en s’interrogeant principalement sur la responsabilité et l’impact des religieux dans la construction du processus démocratique et la consolidation de la paix dans nos Etats.
De comprendre le rôle et la responsabilité des religieux dans le bon déroulement des processus électoraux ; de relever les défis rattachés à la gouvernance publique dans nos Etats du point de vue socio-culturelle ; d’identifier et promouvoir les mécanismes de bonnes pratiques sociales développés par les religieux dans un contexte électoral pour maintenir et favoriser la paix social et de proposer des solutions à court, moyen et long terme pour favoriser une meilleure gestion des problèmes sociaux qui concernent aussi bien les citoyens que les communautés religieuses; notamment la pauvreté, corruption, chômage, etc
Il convient de rappeler que cette rencontre, troisième du genre intervient après celles réussie de 2017 et 2019.
Pour rappel, la rencontre de cette 3ème édition était placée sous le thème général : « le rôle des religieux en politique », un thème qui se décline en plusieurs autres sous-thèmes.