L’opération conjointe entre le Togo, le Bénin, le Ghana et le Burkina-Faso dénommée Koudalgou 2018 a mobilisé près de 3 000 forces de l’ordre et de sécurité(militaires, gendarmes et policiers). Elle a permis de mettre la main sur 202 personnes dont deux terroristes présumés, des trafiquants d’enfant… 

Démarrée mardi tout le long des frontières de ces quatre pays frontaliers, cette opération a pris fin vendredi. C’est une opération transfrontalière qui vise à combattre l’insécurité, la criminalité et le terrorisme dans la sous-région. Elle a permis de mettre la main sur 42  au Benin, 52 au Burkina, 95 au Togo et 13 au Ghana.  Selon le colonel Blaise Ouédraogo de « fortes suspicions de jihadisme » pèsent sur « au moins deux des personnes interpellées au Burkina ». « 40 baguettes d’explosif, 38 fusils et 623 motos frauduleuses ont également été saisies ».

Des activités “civilo-militaires “ au Benin et au Togo ont également été enclenchées au cours de l’opération permettant , entre autres, à 510 patients de bénéficier de consultations médicales foraines, de vivres , de sensibilisation sur la police de proximité , de conseils sur la gestion apaisée de la transhumance et l’Etat civil.

Une opération conjointe des forces armées du Burkina Faso, du Bénin, du Ghana et du Togo a permis de mettre la main sur 202 personnes dont deux terroristes présumés, a indiqué l’armée burkinabè. Cette opération, qui a mobilisé environ 3.000 militaires, gendarmes et policiers entre mardi et ce vendredi le long des frontières des quatre pays, a aussi permis de saisir des explosifs et des munitions, a expliqué la même source. La situation sécuritaire s’est dégradée, ces dernières années, dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, obligeant les Etats à multiplier les opérations conjointes pour affronter le phénomène.

Selon le colonel Blaise Ouédraogo qui l’a conduit, 42 personnes ont été arrêtées au Bénin, 52 au Burkina, 95 au Togo et 13 au Ghana. Il a précisé que de « fortes suspicions de jihadisme » pèsent sur « au moins deux des personnes interpellées au Burkina ». « 40 baguettes d’explosif, 38 fusils et 623 motos frauduleuses ont également été saisies » sur des personnes interpellées. Des activités “civilo-militaires “ au Bénin et au Togo ont également été enclenchées au cours de l’opération permettant , entre autres, à 510 patients de bénéficier de consultations médicales foraines, de vivres , de sensibilisation sur la police de proximité , de conseils sur la gestion apaisée de la transhumance et l’Etat civil .

Selon le colonel Blaise Ouédraogo, lors d’un débriefing vendredi soir au poste frontalier de Cinkansé, cette opération a mobilisé précisément 2902 éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) des quatre pays voisins.

Il convient de rappeler que l’opération Koudalgou est une initiative prise entre les chefs d’État des quatre pays lors d’une rencontre à Accra en 2017. Elle permet de rassurer et d’assurer une bonne sécurité des populations de cette zone frontalière  « Nous allons engager les forces de défense des quatre pays à rééditer ce type d’opération afin que nous puissions mutualiser nos moyens, nos expertises et nos capacité pour venir à bout de la grande criminalité et du terrorisme » a indiqué le ministre burkinabè de la sécurité, Clément Sawadogo.

Son homologue du Togo, le Général Yark Damehame a rendu hommage aux chefs d’Etat des quatre pays pour cette initiative qui est selon lui, un passage obligé dans la sécurisation des pays et des frontières. Il a également félicité es forces de l’ordre et de sécurité.

 

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