
Depuis, l’on assiste à un combat diplomatique qui fait rage. Mardi, l’UA a écrit aux délégations étrangères de l’ONU pour rappeler son soutien au Kenya. Mais Djibouti conteste et a encore envoyé un courrier virulent mercredi pour dénoncer ce qui est appelé comme un mépris. « Il y a eu un mépris du règlement avec une décision arbitraire et injuste. Les textes sont clairs, le choix final devait être entériné au sommet des chefs d’Etats d’avril. Ça n’a jamais été le cas. On est dans l’illégalité », explique un diplomate djiboutien, car Djibouti n’a siégé au conseil de sécurité comme membres non-permanent qu’une seule fois en 1993 alors que le Kenya a déjà siégé deux fois en 1977 et 1997. « La démarche de certains semble discriminatoire », confie-t-il avant de poursuivrr « Notre diplomatie tourne à plein. Nous allons gagner cette bataille », conclue Daoud Houmed.
Précisons le malheur du Djibouti dans cette lutte, est le fait que deux des trois pays africains devant représenter l’Afrique au conseil de sécurité comme membres non-permanent, sont francophones. Car Djibouti aussi est un pays francophone contre le Kenya qui est anglophone.