En Afrique, à quelques jours du vote aux Nations-Unies, des pays membres non-permanent du conseil de sécurité, deux pays sont opposés par un siège.
En effet, si l’Afrique de l’ouest et le Maghreb connaissent déjà leurs représentants qui siègeront au conseil de sécurité comme membres non-permanents, le Niger et la Tunisie,  ce n’est pas le cas pour l’Afrique centrale et australe à qui revient la 3ème place du continent. Et c’est justement à ce niveau que se pose le problème. Le Kenya et le Djibouti s’opposent pour ce 3èm siège. Même si l’Union Africaine dit soutenir la candidature du Kenya, les Djibouti ne veut pas entre de son oreille.

Depuis, l’on assiste à un combat diplomatique qui fait rage. Mardi, l’UA a écrit aux délégations étrangères de l’ONU pour rappeler son soutien au Kenya. Mais Djibouti conteste et a encore envoyé un courrier virulent mercredi pour dénoncer ce qui est appelé comme un mépris. « Il y a eu un mépris du règlement avec une décision arbitraire et injuste. Les textes sont clairs, le choix final devait être entériné au sommet des chefs d’Etats d’avril. Ça n’a jamais été le cas. On est dans l’illégalité », explique un diplomate djiboutien, car Djibouti n’a siégé au conseil de sécurité comme membres non-permanent qu’une seule fois en 1993 alors que le Kenya a déjà siégé deux fois en 1977 et 1997. « La démarche de certains semble discriminatoire », confie-t-il avant de poursuivrr « Notre diplomatie tourne à plein. Nous allons gagner cette bataille », conclue Daoud Houmed.

Précisons le malheur du Djibouti dans cette lutte, est le fait que deux des trois pays africains devant représenter l’Afrique au conseil de sécurité comme membres non-permanent, sont francophones. Car Djibouti aussi est un pays francophone contre le Kenya qui est anglophone.

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