En Tunisie, la situation des migrants noirs Africains reste très critique et ceci, plusieurs mois après le début des expéditions punitives des tunisiens contre eux, expéditions ayant conduit à leurs expulsions vers les frontières Libyennes et algériennes. Une situation qui ne laisse personne indifférent. Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, très préoccupée, dénonce l’expulsion de ces migrants subsahariens de la Tunisie vers les frontières libyenne et algérienne où ils se trouvent abandonnés en plein désert et dont plusieurs trouvent la mort.

En effet, ils sont déjà, plusieurs migrants africains subsahariens morts à la frontière entre la Tunisie et la Libye et des centaines encore coincés dans des conditions difficiles et affreuses avec peu d’accès à l’eau et à la nourriture. Une situation humanitaire qui malheureusement ne dit rien aux autorités tunisiennes la base de ces exactions et de ces expulsions des migrants africains subsahariens de la Tunisie. Cependant, cette situation reste préoccupante au niveau des Nations Unies où, le secrétaire général, Antonio Guterres la dénonce. Ainsi, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq l’a indiqué mardi 1er Août lors du traditionnel point de presse quotidien au siège des Nations unies à New York. « Nous sommes profondément préoccupés par l’expulsion de migrants, réfugiés et demandeurs d’asile de Tunisie vers les frontières avec la Libye, et aussi avec l’Algérie » a-t-il martelé avant d’ajouter « plusieurs sont morts à la frontière avec la Libye et des centaines, dont des femmes enceintes et des enfants demeurent, selon des informations, coincés dans des conditions extrêmement difficiles avec peu d’accès à de l’eau et de la nourriture » a-t-il dénoncé.

Cette situation faut-il le dire dure depuis plusieurs mois et selon plusieurs sources dont des ONG en Libye, les migrants africains subsahariens arrivent quotidiennement par centaines à l’issue de plusieurs jours de marche, très épuisés à la frontière libyenne après avoir été abandonnés en plein désert, par les forces de sécurité tunisiennes. Selon ces organisations humanitaires, le bilan en ce jour serait d’au moins 17 morts ces trois dernières semaines. Pour le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, « tous les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile doivent être protégés et traités avec dignité, en respectant pleinement leurs droits humains, quels que soient leurs statuts, conformément au droit international».

Pour rappel, la situation des migrants africains subsahariens en Tunisie, s’est dégradée, à la suite des décorations du président tunisien tendant à faire croire que la crise économique et sécuritaire actuellement du pays, était due à la présence de ces migrants et clandestins africains subsahariens. Ce qui a entraîné le soulèvement des tunisiens contre ces derniers.

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