Le Niger a  confirmé la découverte par la compagnie algérienne Sonatrach d’un nouveau bassin pétrolier à Kafra, dans le nord du pays. Cette découverte va permettre au pays d’accroître la production du pays. 

Selon les autorités du pays, considéré jusqu’à présent comme un des pays les plus pauvre du monde bien que l’un des premiers producteur de l’uranium, l’exploitation du nouveau bassin pourrait démarrer avant la fin de l’année. Ce qui permettra au pays  de quintupler sa production, jusqu’à présent très modeste.

La découverte du  bloc de Kafra confirme enfin les espérances du Niger, quarante-trois ans après l’échec de la compagnie américaine Texaco. En effet, le gisement étant mitoyen du bassin pétrolier algérien de Taffassasset, c’est la filiale internationale de la compagnie algérienne Sonatrach qui avait relancé la prospection en 2005. C’est depuis mars dernier que les premiers forages s’étaient révélés positifs.

L’avant projet de contrat  de partage de production a été signé le  jeudi 15 novembre dernier entre le gouvernement  du Niger et Sonatrach. L’exploitation pourrait commencer dès la fin de l’année et fournira à terme 90 000 barils supplémentaires au Niger, soit quintupler une production qui avait démarré en 2011 grâce au gisement d’Agadem, dans le sud-est du pays. D’après les prévisions  en 2021, selon le ministre nigérien du Pétrole, le Niger devrait produire jusqu’à 110 000 barils par jour, un peu moins que l’offre actuelle de la Guinée équatoriale.

Il est envisagée  la construction d’un oléoduc rejoignant celui qui traverse déjà le Tchad jusqu’au port camerounais de Kribi. Avec cette nouvelle découverte, le PIB du Niger devrait connaitre un coup de pouce.

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