À New-York, se tient la 78ème Assemblée Générale des nations Unies. Une Occasion pour les différents pays du monde membre des nations Unies, de se prononcer à la tribune des nations unies, sur les actualités du monde. À cette rencontre, le Togo est représenté par son chef de la diplomatie, professeur Robert Dussey qui, dans un discours mémorable, a interpellé la communauté internationale sur la situation peu reluisante actuelle du monde.
En effet, prononçant son discours à la tribune des nations Unies au nom du président Faure Gnassingbé du Togo, le chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey a d’abord salué et loué au nom de la République du Togo, les efforts du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, visant à restaurer l’image de marque de cette institution. Dans son discours, Robert Dussey a tenu appeler les nations Unies à investir davantage dans les actions visant la paix plutôt que dans la guerre en Afrique avant de dénoncer les ingérences extérieures qui viennent saper les efforts de maintien de la paix. Le chef de la diplomatie togolaise, a saisi l’occasion pour revenir sur les initiatives et les engagements de son pays le Togo pour la consolidation de la paix en Afrique. «Nos engagements sont-ils à la hauteur de l’ampleur des défis ? Voilà la question que nous ne pouvons pas perdre de vue si notre ambition aux Nations Unies est vraiment d’améliorer l’état du monde aux fins d’octroyer à nos peuples et à nos différents pays plus d’opportunités, de sûreté, de sécurité et d’assurance », s’est interrogé le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey.
Par ailleurs, Robert Dussey a saisi l’occasion de la tribune des nations Unies, pour rappeler les difficultés auxquelles le continent africain fait face. Ceci surtout sur le plan de développement et sécuritaire avec la récurrence des conflits armés, la dissémination du terrorisme international sur le continent qui entravent la paix et la stabilité internationales. « Le terrorisme et l’instabilité en Afrique est un problème de sécurité internationale et ils doivent être traités comme tels par les Nations Unies. Notre région ouest-africaine où plusieurs États sont en transition dans un contexte sécuritaire volatile doit être soutenue dans un élan de solidarité active. Nous devons investir plus dans la paix que nous n’investissons dans la guerre », a exhorté le chef de la diplomatie togolaise avant d’ajouter que le Togo a toujours œuvré pour la paix à travers la médiation qui favorise le dialogue, la négociation et l’entente entre les peuples et les gouvernements. Le professeur Robert Dussey, n’a pas manqué dans son discours, de revenir sur la nécessité de réformer le conseil de sécurité des Nations Unies. Pour lui, l’Afrique ne peut plus rester en dehors de l’instance du conseil de sécurité. « Le Conseil de sécurité ne peut plus demeurer une simple affaire des vainqueurs et leurs alliés du deuxième conflit mondial. Rien ne peut plus justifier le maintien du statut quo. La structuration idéologique et institutionnelle du monde d’après-guerre est désormais obsolète. Nous sommes à une nouvelle ère des relations de l’Afrique et du Sud global avec le monde et l’Afrique n’entend plus dans la nouvelle dynamique restée dans l’ombre d’une quelconque grande puissance », a rappelé Robert Dussey.
Le professeur Robert Dussey, a saisi cette occasion pour rappel aux partenaires du continent africain de changer de paradigmes et de regar vis-à-vis de l’Afrique. Car selon lui, l’Afrique a besoin des partenaires avec qui les échanges seront respectueux des intérêts des uns et des autres. « L’Afrique a besoin d’un partenariat respectueux de la stricte dignité de chacun. Nous voulons être vos partenaires et non vos sujets. Nous voulons servir nos peuples et non servir des intérêts étrangers. Cette nouvelle dynamique n’est dirigée contre personne. Elle est l’expression d’une Afrique nouvelle, d’une Afrique africaine, africanophone, celle qui se veut libre, souveraine, indépendante, maître d’elle-même », a-t-il martelé à la tribune des nations Unies.