
Le Sénégal peine depuis quelques années à tenir la réputation de pays démocratique. L’avènement de la deuxième transition avec un Président démocratiquement élu malgré les tentatives de remise en cause de la démocratie par l’ancien président est la preuve de la disposition du citoyen sénégalais à l’idée d’un gouvernement pour le peuple, par le peuple, et du peuple.
Cependant, à l’approche de l’élection présidentielle du 24 février 2019, le droit à la liberté d’expression en ligne et le droit d’accès à une information plurielle et indépendante, piliers de la démocratie, sont menacés par l’article 27 du code des communications électroniques.
Ces menaces viennent à un moment où il est très important que l’Internet et les espaces en ligne restent ouverts et accessibles. Aussi, ASUTIC craint que des perturbations de l’internet et des réseaux sociaux se produisent pendant les élections présidentielles de février 2019
ASUTIC doit donc faire preuve de vigilance afin de protéger les droits fondamentaux relatifs à la liberté de parole, de réunion et d’association, garantis par la Constitution du Sénégal. Ils sont au-dessus de tout.
L’Association sénégalaise des utilisateurs des TIC (ASUTIC) a le plaisir d’annoncer son partenariat avec le projet OONI (Open Observatory of Network Interference) sur l’étude de la censure sur Internet, lit-on à travers leur communiqué. Travaillant ensemble, les signataires collaboreront pour surveiller la connectivité Internet à travers le Sénégal tout au long de la période électorale de février 2019.
« Aussi, à l’approche de l’élection présidentielle du 24 février 2019, nous encourageons le public à télécharger l’application mobile OONI Probe afin de pouvoir surveiller les potentiels contrôles de l’information sur internet et les réseaux sociaux » ont dit les membres de l’association sénégalaise des utilisateurs des TIC.