
En marge des travaux de la 36ème session de la Conférence ministérielle de la Francophonie tenue à Monaco du 28 au 29 octobre dernier, le chef de la diplomatie Togolaise en charge des togolais de la diaspora, Robert Dussey, a obtenu un soutien de taille pour l’organisation du Forum des diasporas africaines qui aura lieu au Togo en 2020.
Il s’agit en effet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui apporte son soutien au Togo dans le cadre de l’organisation du premier Forum Économique des Diasporas Africaines (FEDA) qui se tiendra à Lomé au dernier trimestre de 2020. Cette décision fait partie des décisions prises lors de la Conférence ministérielle de la Francophonie « La Conférence prend note avec intérêt de l’initiative du Togo d’organiser à Lomé en 2020 un forum économique des diasporas africaines qui portera sur leur rôle dans le développement du continent » peut-on lire dans le relevé des conclusions de cette rencontre de haut niveau tenue à Monaco en France.
L’organisation de ce forum a été annoncé début septembre dernier en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Ce premier forum réunira environ 2 500 participants et réunira toutes les diasporas africaines: acteurs politiques et autorités administratives, opérateurs économiques et chefs d’industries, investisseurs et présidents de chambres de commerce, représentants d’institutions économiques et commerciales, experts et consultants, conférenciers et chercheurs, médecins et ingénieurs, chefs de projets et philanthropes, organisations de la société civile et étudiants, ainsi que d’autres segments de la population africaine.
Ce premier forum économique des diasporas africaines sera placé sous le thème « Le rôle et les contributions des diasporas africaines au développement économique du continent ». Il sera sanctionné par l’adoption de la « Déclaration de Lomé sur l’engagement de la communauté noire pour le développement de l’Afrique ».
Il convient de rappeler que la diaspora africaine contribue énormément dans le développement de l’Afrique à travers le transfert de fonds de leurs pays de résidence vers leurs pays d’origine. D’où la nécessité pour les dirigeants africains d’impliquer davantage la diaspora dans leurs politiques de développement.