
Selon les sources de l’OIM, on fait remarquer 255 millions, soit 3,4% de la population mondiale, 802 millions, soit 10,6% et 2387 millions ? soit 31 ,6%. Aussi, 500 personnes ont perdu leur vie dans le courant de l’année 2019.
Pays émettant le plus de migrants dans le monde
Les pays sont nombreux. Mais on peut citer : Mali, Niger, Maroc, Syrie, Angleterre ect …. L’Asie est le continent d’où provient le plus grand nombre de migrants (106 millions, dont 17 millions d’Inde, 13 millions de Mexicains et 11 millions de Russe vivent en dehors du pays. Sur les 255 millions de migrants dans le monde, les réfugiés représentent donc seulement 0,3% de la population mondiale. Parmi eux, on constate 5 millions de réfugiés palestiniens. Ils ne sont pas comptabilisés par le HCR dans ces classements. Les principaux pays d’accueil des réfugiés sont en nombre absolu. On cite la Turquie, Jordanie, Pakistant, Ouganga, Liban ect….85% des personnes déracinés à travers le monde vivent dans des pays en développement. « L’image de l’homme, jeune célibataire et, un qualifié venu travailler dans un pays du Nord ne correspond plus à la réalité ;en 2017,la moitié des migrants internationaux ont plus de 39 ans (dans la population mondiale une personne sur deux à moins de 30 ans et 48% sont des femmes » a déclaré Mae Coat coordonnatrice du projet Recolteha.
Migrantes plus nombreuses que les migrants masculins en Europe
Selon elle, les migrantes sont plus nombreuses que les migrants masculins en Europe, en Amérique du Nord, en Océanie tandis qu’en Afrique et en Asie, dit-elle, les migrants sont principalement des hommes. « Ces flux migrants, hommes ou femmes, sont de plus en plus qualifiés. Aujourd’hui, les femmes migrent moins pour rejoindre leur conjoint et davantage pour travailler ou faire leurs études. Elles sont désormais majoritaires dans le Nord, ce qui tient en partie au vieillissement de la population immigrée, les femmes vivant plus longtemps que les hommes, selon la source de l’OIM ; la même source fait constater que « depuis janvier 2019, 26.000 personnes sont arrivées par la mer et 6000 par la terre avant d’en informer que « 5000 personnes sont mortes cette année en mer ».
Des limites inhérentes
Il faut avant tout, souligner les limites inhérentes à toute tentative de cartographie les mouvements migratoires ouest-africains et de mettre de l’ordre dans le désordre. D’une part, les statistiques officielles sont rarement fiables, en l’absence de procédures d’enregistrement et de recensement systématiques, harmonisées et comparables mais aussi en l’absence d’une définition univoque du migrant. Les chiffres se contredisent souvent, et ne tiennent, en général pas compte des mouvements migratoires « irréguliers », c’est-à-dire non enregistrés et recensés aux frontières alors qu’ils sont majoritaires. D’autre part, les distinctions opérées, dans le cadre de cette étude, entre mouvements « infra régionaux » et mouvements « extra régionaux » de même que les classifications juridiques distinguant les « réfugiés » des migrants, et les mobilités « légales », de mouvements « illégaux », soit à prendre avec précaution. La réalité est autrement plus dynamique. En pratique, les individus passent sans cesse d’une catégorie analytique ou juridique à une autre. Les migrations sont extrêmement volatiles et partent dans de multiples directions, les personnes pouvant changer de destinations au cours de leurs parcours au gré des contraintes ou des opportunités.