
Le monde entier notamment plusieurs pays dont le Royaume du Maroc, a été secoué il y a 19 mois, d’une grave accusation et de machination à des relents déstabilisateurs dites d’espionnage via “Pegasus’’. Cette grave accusation n’a pas laissé indifférents les dirigeants Marocains qui ont porté plainte contre certains médias français et des ONG, auteurs de ces allégations graves.
En effet, il y a bien 19 mois que cette grave accusation a été portée contre plusieurs pays dont le Royaume du Maroc. Malheureusement, aucun début de preuve n’a été jusqu’à présent avancée par les auteurs de ces affabulations. Ainsi, vendredi 17 février 2023, Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume en France, a laissé entendre que ceux qui Accusaient le Maroc d’avoir utilisé le logiciel espion “Pegasus”, n’ont pu apporter de preuves tangibles à ce jour, 19 mois plus tard. Le Conseil du Royaume Chérifien s’exprimait lors d’une conférence de presse consacrée aux derniers développements de cette affaire ainsi que les actions judiciaires initiées par le Maroc. Me Olivier Baratelli, a saisi l’occasion pour dénoncer ce qu’il appelle une grande manipulation de l’information et une gigantesque rumeur qui a pris pour cible le Maroc et ses dirigeants. « Nous savions que c’était faux et que c’était une rumeur et qu’il s’agissait d’une gigantesque entreprise de déstabilisation internationale visant le Maroc », a indiqué Me Baratelli.
Le conseil du Royaume du Maroc représenté par Me Olivier Baratelli, a tenu à rappeler que son client, l’État du Maroc dès le déclenchement de cette affaire, entrepris des actions judiciaires contre les auteurs de ces accusations graves. À cet effet, dix citations directes ont été présentées devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’égard de ‘’Forbiden Stories’’ et ‘’Amnesty International’’ (AI), et les “supporters les plus fervents” de ces thèses en France, en occurrence les médias : Le Monde, France Info, la cellule d’investigation de France Inter, Médiapart et l’Humanité. Le conseil du Royaume Chérifien, se dit après plusieurs avoir plaidé le dossier plusieurs fois devant la Cour d’Appel de Paris dont la dernière plaidoirie remonte au 15 février dernier, que les magistrats font preuve ‘’d’une écoute réelle’’. Il reste donc confiant du délibéré prévu pour le 12 avril prochain. « Nous avons réellement une grande confiance dans les décisions qui vont être rendues», a-t-il affirmé avant de rappeler que dès novembre 2021, la rumeur avait déjà perdu de sa superbe lors que devant l’assemblée Nationale, Jean Castex avait déclaré que « le téléphone du président Emmanuel Macron n’a jamais été infecté, après l’avoir soumis aux services français qui l’avaient ausculté et constaté que l’appareil ne comprenait aucune trace d’un logiciel espion.» cependant, il regrette le fait que malgré cela, « Le Monde et France Inter continuaient de colporter la rumeur, alors nous avons relancé cinq procédures en diffamation ». Les avocats du Royaume en France ont présenté toutes les preuves prouvant que le Maroc non seulement n’a acquis ou utilisé directement ou indirectement le logiciel espion Pegasus.
Il convient de rappeler que le Royaume Chérifien s’est constitué partie civile le 6 février et compte travailler main dans la main, avec les juges instructeurs pour démonter complètement cette rumeur et fermer la porte cette rumeur infondée. Notons que dès juillet 2021 une plainte en dénonciation calomnieuse à l’égard de ceux qui accusaient, à tort, le Maroc d’avoir utilisé “Pegasus” a été déposé par le conseil du Royaume du Maroc en France. Un juge d’instruction va être désigné tout prochainement sur cette plainte.