L’opposition malienne avec en tête son chef de file reste ferme dans sa volonté de ne pas reconnaître les résultats de la présidentielle du 12 Août dernier alors que toutes les voies de recours sont épuisées. Le camp de Soumaïla Cissé opte pour le jusqu’au-boutisme avec comme arme, les manifestations à l’instar de l’opposant togolais Jean-Pierre Fabre qui avait manifesté à travers les marches hebdomadaire durant cinq. 
En effet,  après une  la proclamation définitive des résultats de la présidentielle du 12 Août par la Cours Constitutionnelle confirmant la victoire de IBK avec un peu plus 67% des voix, ‘Soumi » refuse toujours de se soumettre au verdict de la Cour Constitutionnelle qui tranche en premier et dernier ressort car ses décisions sont inattaquable, et opte pour des manifestations. Samedi il était dans les rues avec ses partisans pour démonter ce qu’ils appellent  » fraudes  » électorales. Une manifestation pourtant très attendue pour voir la démonstration populaire du chef de file de l’opposition mais malheureusement soldée par une faible mobilisation dans la capitale avec seulement 5 000 manifestants. Dans une capitale où il est censé avoir plus de soutiens lorsqu’on sait que généralement les capitales sont à ma cause de l’opposition.
Pour l’heure, la grande question est de savoir jusqu’où Soumaïla Cissé  et son camp sont prêts à aller. Vont-ils se mettre sur la traces de l’opposition togolaise qui, de  2010 à 2015 avait manifesté dans les rues de la capitale togolaise pour revendiquer la victoire de Jean-Pierre Fabre, chef de File de l’opposition ? Sauf qu’en se mettant sur cette piste, Soumi devrait aussi se rappeler de l’issue de cette méthode. Bien Jean-Pierre Fabre et compagnies aient réussi à battre le record de manifestations de contestation des résultats d’une élections, ceci n’a pas empêché outre mesure, le candidat élu ou proclamé tel par les instances en charge de l’organisation des élections de terminer son mandat et même de briguer un autre mandat en 2015.

Déjà, la faible mobilisation ce samedi avec un millier de manifestants selon le nombre officielle et 5000 selon les organisateurs, est un grand signe pour l’opposant de comprendre que cette méthode qui n’a pas marché au Togo pendant cinq ans ne marchera pas non plus au Mali. Ainsi, l’élégance politique voudrait qu’il se remette en cause pour envisager avec espoir pour 2023. En changeant surtout un certains nombre de choses qui ne l’ont pas permis en sa qualité de chef de de l’opposition de rassembler autour de sa candidature au second tour, toute l’opposition. Il est toutefois vrai que la rue peut faire partir IBK. Mais à une et une seule condition, mobiliser plusieurs centaines de milliers de personnes dans tout le pays. Ce qui semble totalement impossible au vue  de la manifestations de samedi dernier.

Ce n’est  qu’à ce seul prix qu’il pourra prétendre en 2023 avec la fin du mandat de IBK, d’accéder à la magistrature suprême. Sinon, perdre son temps dans la rue pour de faibles manifestations, il se verra sur planter par les jeunes loups qui dès leur toute première participation à la présidentielle, ont fait des résultats assez honorables. 

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