Malgré les 36 000 hommes mobilisés pour sécuriser le scrutin du second tour de ce dimanche, plusieurs cas de violences dont l’assassinat d’un président de bureau  de vote au sud-ouest de Tombouctou, ont été enregistrés 

Les maliens étaient  aux urnes ce dimanche pour le compte du second  tour de la présidentielle pour départager IBK, président sortant et Soumaila Cisse, chef de file de l’opposition. Tout comme le premier tour, plusieurs cas de violences ont été enregistrés sur l’ensemble du pays notamment au nord et au centre du pays. Au Sud-ouest de Tombouctou, capitale du Nord, on signale la mort d’un président de bureau de vote. Selon les informations, il aurait été  tué par 3 ou 4 présumés jihadistes qui ont également brûlé le matériel de vote et menacé d’autres bureaux de votes dans quelques villages du cercle de Niafunké. Cette information à été confirmée par le chef du village d’Arkodia.

Selon les témoignages des populations, aucune force de l’ordre ou groupe d’autodéfense n’était  présenté pour sécuriser le scrutin dans ce village ce dimanche. Les forces de sécurité ne seraient arrivées sur les lieux qu’après le drame. Selon le ministère de la Défense du Mali, les forces armées se sont rendues sur place et ont récupéré le corps. Toujours, selon le ministère de la Défense, des urnes ont été volées à Dianoulé à 11 km de Nampala, dans le centre du pays. Selon une de nos sources dans la zone, de Nampala, le matériel d’au moins six bureaux de vote a été emporté par des hommes armés dans des villages. Et dans sept autres bureaux, le vote n’a pas pu se tenir. Dans l’ouest du pays à Karwasa, dans le cercle de Gouina, un bureau de vote a été saccagé. Le matériel électoral détruit.

Même si globalement les incidents restent mineurs, il ne reste pas moins que les mouvements armés ont encore une fois monté qu’ils étaient maîtres du nord et du centre du pays et qu’ils pourraient défier le dispositif sécuritaire mis en place.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here