Au Mali, l’enlèvement du journaliste Oliviers Dubois, suscite la colère et l’inquiétude des journalistes. Ils dénoncent les conditions d’insécurité qui planent  sur leurs têtes dans l’exercice de leur travail.

En effet, un mois après la disparition du journaliste français, enlevé et retenu en otage par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, cette situation fait dire   aux confrères de la presse malienne, qu’il y a une menace sur leur sécurité dans l’exécution de leur activité et de leur profession. Ainsi, à titre d’exemple, le nord et le centre du Mali, restent des zones sous contrôle des terroristes et où la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur travail reste constamment menacée.

Pour se faire, les journalistes ne sont pas là bienvenue dans ces zones sous contrôle terroristes. Ils sont ainsi objet d’enlèvement à tout moment, ceci malgré leur volonté d’exercice leur métier et de servir l’information à la population. Ce qui justifie leur colère. Pour Boubacar Bah, la question fondamentale est de savoir « Pourquoi ils enlèvent les journalistes ? C’est ça la question.» s’interroge-t-il  avant de poursuivre « Un journaliste enlevé par un groupe jihadiste, il faut s’attendre à tout, mais nous prions Dieu pour qu’il s’en sort. Aujourd’hui je suis dépité, déboussolé. » a-t-il indiqué chez nos confrères de la rfi.

Il faut noter que depuis quelques années, les journalistes sont très souvent victimes de menaces, des enlèvements et otages mais aussi d’assassinats. Ce qui fait monter la colère des confrères journalistes Maliens.

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