La situation sociopolitique au Mali reste préoccupante malgré la main rendue du président Ibrahima Boubacar Kéïta. Le Mouvement du 05 juin, le M5, maintient la pression sur le pouvoir de la Bamako mais divisé sur refuser ou accepter la main rendue du président.

En effet, malgré le discours qualifié de rassembleur du président IBK qui a annoncé sa main rendue vers tous les maliens, rien ne semble plus arrêter le M5 dans sa volonté de voir le président quitter le pouvoir. A Bamako, les  rencontres se multiplient pour apaiser la crise sociale et politique du pays. Ce mardi, les leaders du M5, ont brillé par leur absence à la rencontre dite des forces vives au centre des congrès de Bamako. Et ceci, malgré le fait que le chef de file de la contestation l’imam Dicko, a été rencontré par le chef de l’État IBK , loin des caméras et de tous les regards indiscrets ce week-end.

Du côté du M5, les discussions ont été très houleuses et très intenses une bonne partie de la journée ce mardi. Très divisé entre faut-il ou non accepter la main rendue du chef de l’État qui a appelé dimanche au dialogue lors de son allocution à la nation. Ainsi, pendant que certains membres du mouvement sont pour, d’autres sont contre. Selon nos informations, après la réunion du Comité stratégique du M5 s’est finalement mis d’accord pour qu’aucun élément ne s’y  présenté au centre des congrès où le chef de l’État IBk, a prononcé une allocution d’une trentaine de minutes devant les forces vives pour tenter d’apaiser la crise politique et sociale. IBK a d’ailleurs lancer les consultations pour la formation d’un gouvernement d’union nationale. Pour apaiser le front social conduit par les revendications des enseignants, le président IBK a annoncé l’application de l’article 39 aux enseignants pour « mettre fin à la crise scolaire » à la situation.

Il convient de rappeler que l’application de l’article 39 est réclamée depuis 7 mois par le secteur de l’éducation, en crise depuis 2016 avant que le M5 ne vienne prendre le devant des revendications le juin dernier avec pour mot d’ordre, la démission du président IBK.

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