
C’est ce dimanche que le peuple malien est appelé à aller aux urnes pour élire les 125 députés devant compléter la liste des élus devant composer la prochaine assemblée nationale. Un seconde tour qui arrive en plaine crise sanitaire dans le pays due à la pandémie du Covid-19 qui menace le pays avec plusieurs morts et plus de 400 malades. Et beaucoup se craignent le pire après ce second tour.
En effet, il n’est pas un secret que l’explosion des contamination au Covid-19 dans le pays a débuté juste après la tenue du premier tour de ces législatives. Car avant le premier tour, le pays ne comptait que deux cas confirmés du Coronavirus. Ce qui avait d’ailleurs justifié le maintien de ce scrutin alors même que plusieurs pays avaient annulé les différents scrutin prévus. La France par exemple a annulé le second tour des législatives au vue de la situation sanitaire du pays.
Ainsi, il est incompréhensible que pendant que le pays a interdit les grands rassemblement à cause de la crainte de la propagation du Covid-19, l’on demande aux populations d’aller voler alors que les bureaux de vote sont un cadre par excellence de fortes mobilisations de personnes. Dans le pays d’IBK, plusieurs voix s’élèvent pour demander le report du scrutin. Mais comme par extraordinaire, le pouvoir de Bamako a réussi à obtenir l’accord de l’ensemble de la classe politique de l’opposition pour organiser ce second tour malgré le très haut risque qu’il représente sur le plan sanitaire du pays.
Au regard de la situation sanitaire actuelle du pays et des mesures barrières et d’hygiènes qui souvent ne sont pas respectées dans le pays, l’on craint en tout cas l’hécatombe après ce second tour dans le pays.