A un mois de la présidentielle au Malawi après l’annulation du scrutin de mai 2019, la présidente de la commission électorale qui faisait objet de contestation, Jane Ansah, a fini par rendre son tablier jeudi au président Peter Muharika, candidat à sa propre succession.
En effet, depuis le scrutin contesté de mai 2019 par l’opposition et la société civile pour fraude massive, l’opposition n’a de cesse réclamé le départ de Mme Ansah, accusée d’avoir couvert les irrégularités et proclamer l’actuel chef de l’Etat vainqueur avant que la cour suprême n’annule le scrutin il y a de cela un mois.
« J’ai écrit à l’autorité qui m’a nommée (le président) pour l’informer que j’avais décidé de quitter mes fonctions », a déclaré Mme Ansah à la radiotélévision nationale. Cependant, elle a encore une fois nié en bloque avoir couvert une quelconque fraude lors du scrutin de l’an dernier. « J’ai exercé mes fonctions en gardant les mains propres, je n’ai pas de cadavres dans mon placard » a-t-elle insisté avant de conclure partir heureuse du rôle qu’elle a « Je m’en vais heureuse. J’ai exercé mes fonctions en gardant les mains propres, je n’ai pas de cadavres dans mon placard » a-t-elle inusité
Rappelons que Peter Mutharika, 79 ans, au pouvoir depuis 2014, sera face au chef de l’opposition Lazarus Chakwera, lors du scrutin initialement prévu pour le 02 juillet mais qui serait sur proposition de la commission électorale ramené au 23 juin.