
Déjà six jours de manifestations de l’opposition à Madagascar et les choses semblent toujours bloquer. Ceci malgré une rencontre entre pouvoir et opposition mercredi sur initiative de la communauté internationale.
Alors qu’officiellement le pouvoir fait preuve d’une intransigeance vis-à-vis de l’opposition, il y a des tentatives de négociations. Ce jeudi 26 avril, les députés de l’opposition sont allés déposer une plainte au tribunal d’Anosy au sujet des blessés et aux morts de la manifestation du 21 avril dernier.
Ceci en dépit d’une tentative de dialogue qui a eu lieu mercredi soir au siège de l’Union africaine à Antananarivo sur initiative de la Communauté internationale. Le régime a rencontré des représentants de l’opposition des partis TIM et Mapar. Selon un proche du président d’Andry Rajoelina, Augustin Andriamananoro, cette n’était pas des négociations, mais une tentative de dialogue.
A cette rencontre ils étaient trois représentants de chaque parti politique à savoir : Hanitra Razafimanantsoa pour le TIM, porte-parole des Députés du changement, Christine Razanamahasoa pour le Mapar, et enfin Rivo Rakotovao, le président du Sénat, pour le HVM, le parti au pouvoir. La communauté internationale était présentée par: l’ambassadeur de France, l’Union européenne, l’Union africaine et le PNUD.
Selon Guy Rivo, numéro deux du TIM « C’était un dialogue de sourds. Nous avons rapidement claqué la porte. De toute façon, nous n’étions pas venus pour négocier », a-t-il indiqué. La communauté internationale a tenté de demander à l’opposition de calmer la situation à la place du 13 Mai. Demande catégoriquement rejetée par l’opposition. Les députés pour le changement continuent de demander la démission du président de la République, de son Premier ministre et du président du Sénat et refuse toute médiation internationale. Ce jeudi après-midi, une deuxième rencontre était prévue, mais l’opposition ne s’y est pas rendue.