Au Togo, en marge de la 72ème session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, les ministres de la santé des pays africains ont adopté mardi 23 août à Lomé, une nouvelle stratégie de renforcement de l’accès au diagnostic, au traitement et aux soins des maladies non transmissibles graves (MNT).
En effet, dans le cadre des travaux de la 72è session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique (RC72) qui se tient à Lomé capitale togolaise depuis le 22 août jusqu’au 26 août, une nouvelle stratégie de lutte contre les maladies non transmissibles bactériennes est appelé me « PEN-PLUS ». Cette nouvelle stratégie est axée sur le renforcement de la capacité des établissements sanitaires de premier niveau. Le PEN-PLUS , prendra en charge les MNT afin de réduire le nombre de décès.
La nouvelle stratégie permettra aux Etats de mettre en place des programmes standardisés pour lutter contre les MNT et à veiller à ce que les médicaments, les technologies et les diagnostics essentiels soient disponibles et accessibles dans les hôpitaux de district. Car dans la majorité des pays d’Afrique, les maladies non transmissibles sont traitées dans les établissements de santé tertiaires, basés dans les grandes villes. Créant ainsi une inégalité en matière de santé étant donné que les soins sont hors de portée de la plupart des patients des zones rurales, périurbaines et à faible revenu.

Pour rappel, les maladies non transmissibles sont à l’origine de la hausse des taux d’handicap et de décès aussi bien chez les enfants, les adolescents que les adulte en l’absence de diagnostic rapide et de traitement adéquat. Les plus répandues en Afrique sont la drépanocytose, l’asthme, le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension