En visite d’amitié et de travail au Mali samedi, le président Mahamadou Issoufou, du Niger, a dit son inquiétude face au statut particulier accordé à la ville de Kidal dans lutte contre le terrorisme en Afrique de l’ouest.
En effet, à l’ordre du jour de cette rencontre entre les chefs de l’État du Niger et du Mali, étaient les questions sécuritaires et le renforcement de la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme. Ainsi,
cours de la traditionnelle conférence conjointe aux côtés de son homologue malien, Mahamadou Issoufou s’est dit inquiet de la statut particulière de Kidal qui permet aux ex-rebelles de garder la main mise sur cette ville. Un statut particulier voulu et obtenu par la France.
Pour le président nigérien, ce statut particulier de Kidal, constitue une menace pour le Niger et que des actes terroristes sont parfois commis avec la complicité de certains signataires de l’accord de paix d’Alger. « Le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. Et en plus, nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui ont une position ambigüe et qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l’admettre. » a regretté le président Nigérien.
Il convient de rappeler que depuis 2012, la bille de Kidal jouit d’un statut particulier imposé par la France. Statut qui permet aux rebelles de gérer cette ville et qui empêche l’État malien de déployer ses hommes dans la ville. Kidal est donc comme un État dans un État où seuls les rebelles djihadistes font la loi.