
Dans le souci de permettre une exploitation judicieuse et bénéfique du poste de contrôle juxtaposé de Noépé pour le Togo et le Ghana, l’Otr a organisé une séance de travail PCJ de Noépé en présence d’une délégation ministérielle du Ghana et des responsables de l’Office togolais des recettes (OTR) du Togo.
En effet, cette rencontre avait pour but d’évaluer les dysfonctionnements observés à ce poste et impulser ainsi un nouveau dynamisme pour une exploitation optimale et bénéfique. Ainsi, inauguré le 26 octobre 2018 par les chefs l’Etat du Togo et du Ghana, le PCJ, porté par la CEDEAO, vise entre autres, la réduction des coûts de transport et de transaction, la promotion du commerce interrégional et intrarégional, l’intégration régionale ainsi qu’une fluidité dans la circulation des personnes. Mais dans la pratique, il est apparu des dysfonctionnements qui ont amené les deux parties à faire le point pour une optimisation de l’ouvrage.
Les échanges entre les deux parties ont porté sur les dysfonctionnements constatés et les mesures idoines à prendre ensembles avec les parties prenantes, pour une exploitation optimale des ouvrages. La délégation togolaise conduite par le Commissaire général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodiè, a transmis à la partie ghanéenne l’essentiel des démarches déjà entreprises par les autorités togolaises dans l’optique d’accroître les échanges commerciaux par le biais de ce poste de contrôle.
Rappelons que le Commissaire général de l’OTR a eu à faire l’état des lieux à l’issue duquel il a souhaité que la concertation continue avec les différents acteurs en vue d’explorer, ensemble, les pistes de solutions pour une exploitation prolifique dudit poste de contrôle pour les deux pays.