
Infléchir la courbe des abus sexuels sur mineurs, empêcher le passage à l’acte des pédophiles et favoriser le travail de résilience des victimes est un combat de tous sans exception aucune.
Face à la recrudescence des réseaux pédopornographiques, notre souhait est qu’on fonde à Lomé et pourquoi pas à Kara, Dapaong un centre où il y aurait à la fois du soin, de la prévention, de la recherche et de l’enseignement consacrés à cette question. Je sollicite à cet effet les pouvoirs publics à y pencher sur la question. Il faut une forte mobilisation pour éradiquer ce fléau sur la terre de nos aïeux.
En attendant que les pouvoirs publics ne prennent à bras le corps et prévenir ces abus sexuels, optons tous pour un outil de sensibilisation dont l’objectif est d’aider les parents et les personnes en charge d’enfants à parler de façon simple avec l’enfant de son droit de fixer les frontières de son intimité, de dire non à la main qui veut le toucher quand cela le met mal à l’aise et de savoir qu’il peut parler en toute confiance aux personnes qui s’occupent de lui.
Ce concept de sensibilisation est simple et tient dans une règle : On ne touche pas ici. Le ICI représentant les zones du corps de l’enfant généralement couvertes par ses sous-vêtements.
La clé est une bonne communication avec les enfants. Cela suppose un esprit d’ouverture, de la détermination, de la franchise et une atmosphère rassurante : écoutez-les et soyez réceptif à ce qu’ils ressentent. Faites en sorte qu’ils puissent se confier à vous.
Nous y reviendrons avec des astuces d’experts de protection des enfants.
Une société qui ne considère pas la protection des enfants comme une priorité absolue est perdue.
Milioussiba Innocent KAGBARA
MIK.