En effet, comme le hasard n’existe pas, c’est le samedi 03 Septembre 2022 que l’information relative à la libération des 03 militaires ivoiriens femmes, a été donnée et les trois corps habillés présentés aux hommes de médias lors d’une conférence de presse conjointe animée à Lomé capitale togolaise, par le professeur Robert Dussey avec à ses côtés des homologues Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne du Mali et ivoirien Fidèle Sarassoro ministre directeur de cabinet de la présidence de la Côte d’Ivoire et de Ouattara. D’entrée de jeu, le ministre Robert Dussey a tenu au nom du chef de l’État Faure Gnassingbé à remercier toutes les parties et tous ceux qui d’une manière ou d’une autre ont et continuent d’oeuvrer pour le dénouement heureux de cette affaire notamment le président Assimi Goïta et son gouvernement ainsi que le président Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire. Pour lui, la libération de ces trois femmes militaires, est « une grande avancée dans les échanges en vue d’un dénouement définitif » a-t-il indiqué.La libération de ces 03 militaires ivoiriens a été faite selon « l’esprit de la déclaration lue par le ministre directeur de cabinet du président de la République de Côte d’Ivoire ». En effet le ministre Fidèle Sarassoro déclaré lors de la conférence de presse que la « République de Côte d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet évènement fortement regrettable. » avant de s’engager à respecter les mesures et dispositions maliennes dans le déploiement de ses militaires au Mali « La République de Côte d’Ivoire, soucieuse de maintenir des relations de bon voisinage avec le Mali, s’engage à respecter les procédures des Nations unies ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes édictées, relatives au déploiement des forces militaires au Mali », s’est-il engagé au nom de la République de Côte d’Ivoire.
Il convient de rappeler que le président Faure Gnassingbé s’est engagé dans une action de bons offices pour la libération de ces 49 militaires avec comme chef des négociations, son chef de la diplomatie Robert Dussey qui discute avec toutes les parties impliquées. La libération de ces trois minotaures est un succès d’étape pour la diplomatique togolaise qui constitue de travailler pour l’élargissement des 46 soldats encore détenus.
