
Levier essentiel et efficace du développement inclusif et participatif du Togo à travers la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des communautés à la base, la politique nationale de développement à la base lancée en septembre 2012 par le Ministère togolais en charge du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse, son bilan cinq ans après est à l’étape du bilan. Un bilan largement positif au regard des chiffres rendus public vendredi 09 Août lors d’un atelier à Lomé.
En effet, c’est le rapport d’évaluation diligenté par le ministère du développement à la base qui était au centre de cet atelier de validation. Objectif partager et de valider les résultats de l’étude réalisée par un consultant indépendant avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la politique nationale de développement à la base(PNDB). Les travaux de cet atelier de validation ont été présidés par Mme la Ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat et de la Jeunesse, Victoire Sidémého-Dogbé qui a dans son discours de circonstance félicité les différents acteurs ayant travaillés et contribués durant les cinq dans la mise en œuvre et la réalisation des résultats qui sont aujourd’hui largement satisfaisants.« La conjugaison des efforts consentis par tous les acteurs ont contribué à l’amélioration des conditions de vie des ménages et à la baisse de l’incidence de la pauvreté » a-t-elle indiqué. Avant d’adresser un sincère merci particulier au chef de l’Etat Faure Gnassingbé pour sa vision de développement en mettant en place le ministère du développement à la base et aux auteurs de développement à la base notamment les préfets et les chefs traditionnels dont le rôle a été très déterminant dans la réussite de la mise en œuvre du PNDB.
En ce qui concerne les résultats de l’étude d’évaluation de la mise en œuvre du PNDB sur ces cinq premières années, il ressort selon le rapport qu’un total 92 milliards de F CFA ont été nécessaires pour mettre en œuvre la PNDB entre 2012-2017 pour le résultat suivant :
–Renforcement des capacités à la Base : restructuration de plus 5 530 CDB et à 1 535 villages ou quartiers villes de disposer de plans d’actions et à 1650 communautés de bénéficier de financements de leurs microprojets. 8 616 groupements d’intérêts économiques ont été restructurés.
–la composante « valorisation des potentialités productives » : 302 unités de transformation des produits agricoles installées et 1344 microprojets réalisés
– « promotion des infrastructures de base », plus de 2605 infrastructures sociocommunautaires de base (salles de classe, unités de soins périphériques, forages, hangars de marchés etc) ont été réalisées
– « promotion des filets sociaux » octroi de transfères monétaires à 30 00 femmes, création de plus 27 000 emplois temporaires. Plus de 29 000 000 de repas chauds ont été servis dans 305 écoles.
Même si des améliorations restent à faire dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique pour l’atteindre des objectifs de notamment l’amélioration des conditions des communautés à la base et la lutte contre la pauvreté, ce bilan des cinq premières années reste largement satisfaisants et élogieux pour le Ministère du Développement à la Base, de l’artisanat et des Jeunes.
Il convient de rappeler que cette politique nationale de développement à la base est soutenue par divers partenaires financiers notamment la Banque ouest africaine de développement (BOAD), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, le PNUD et d’autres partenaires techniques et financiers.