
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et considéré à tort ou à raison comme la première puissance économique du continent, fait face à plusieurs maux qui minent le développement de ce pays et qui que le Nigeria n’est en réalité qu’un géant aux pieds d’argile.
En effet, corruptions, vols, détournement et mauvaise gouvernance, ce sont les principaux maux dont souffre le Nigéria et qui empêchent ce pays d’amorcer véritablement sa croissance et son développement. Si pendant une trentaine d’années, le pays a été le classe comme premier producteur du pétrole en Afrique, l’effet conjugué de ces différents maux cités plus haut, ont conduit le pays du président Buhari, à perdre cette place au détriment de l’Angola. Car la production pétrolière du Nigeria n’a cessé de baisser depuis 2020, avant d’atteindre désormais son plus bas niveau depuis plus de 30 ans. Au mois d’août 2022, pour la première fois depuis une trentaine d’années, la production pétrolière nationale du Nigéria s’élevait à seulement 972 000 barils par jour, soit 112 000 de moins qu’au mois de juillet. Une situation qui doit forcément interpeller les premières autorités du pays.
Ainsi, on estime qu’entre 400 000 et 700 000 barils de brut seraient détournés et certaines compagnies pétrolières affirment que jusqu’à 80% de leur production sont volée tout au long des pipelines. A ceci vient s’ajouter le mauvais état des infrastructures. Une situation due au fait que sous le coût de la mauvais gouvernance, les infrastructures qui devraient être construite n’y son faites où sont mâles faites. Ce qui ne cesse pousser la dégradation des infrastructures. Le Nigeria a donc sa place de premier producteur du pétrole du continent au profit de l’Angola. Cela se traduit par un manque à gagner de plusieurs milliards de dollars pour le gouvernement nigérian, dont les revenus pétroliers sont également en chute libre.
Rappelons qu’en juillet dernier, la compagnie nationale pétrolière NNPC n’a pas communiqué le chiffre de revenus pétroliers, alors que les exportations pétrolières s’élevaient à un peu plus de 5 millions de dollars au mois de mai, contre quasiment 76 millions de dollars cinq mois plus tôt. Une chute vertigineuse qui interpelle plus d’un.