Plus jamais rien ne semble aller entre la France et le Mali. Les autorités maliennes de la transition sont plus que jamais décidées de rompre les oripeaux avec leur ancien métropole coloniale, la France. Après avoir renoncer plusieurs accords coloniaux, rompu les relations diplomatiques, les autorités maliennes ont décidé de retirer le droit à la France de porter la plume du Mali aux Nations Unies.

En effet, la nouvelle de la récusation de la France de porter encore la plume du Mali devant l’ONU, intervient alors que le président français Emanuel Macron a entamé une tournée africaine le 02 mars et qui devrait le conduire dans plus pays du continent. Même si tout le monde savait déjà les relations tumultueuses qui existent entre le Mali et la France depuis que les autorités françaises ont décidé de lâcher le Mali en plein vol alors qu’il se bat contre les terroristes et le terrosme,  c’est sans nul doute une très mauvaise nouvelle pour la diplomatie française et le président Emmanuel Macron. Car en effet, cette nouvelle tournée africaine du président Macron, visait à redorer l’image de la diplomatie française et la France auprès de l’opinion africaine.

Les autorités maliennes justifient clairement les raisons de leur décision dans la correspondance qu’elles ont adressée aux autorités françaises. « Le gouvernement malien dans sa lettre adressée aux Nations Unies le 1er mars 2023 récuse officiellement le statut de porte-plume de la France sur toutes questions examinées par le Conseil de sécurité concernant surtout les affaires du Mali », indiquent nos confrères de maliactu. La France a acquis ce statut de porte-plume du Mali à l’ONU depuis le 20 décembre 2012, donnant le droit à la France de porter la voix du Mali sur toutes les questions concernant le Mali devant cet organe onusien, y compris pour ce qui concerne l’initiative et le portage des projets de résolutions relatifs au mandat de la MINUSMA ou au régime de sanctions concernant le Mali.

Rappelons que pour le Mali, cette récusation de la France fait suite aux actes hostiles, notamment la violation de l’espace aérien du Mali par des aéronefs des Forces françaises, que le gouvernement avait dénoncé à travers un communiqué, le 12 janvier 2022, suivies, le 15 août 2022, d’une lettre par laquelle le gouvernement de la République du Mali portait plainte auprès du Conseil de sécurité pour actes d’agression, de violation de son espace aérien, de subversion et de déstabilisation.

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