
Mécontents des conséquences fâcheuses de l’exploitation illégale du sable à Dévego -Novissi au lieu du « Pont de Devego, le collectif des victimes de cette exploitation notamment, les Acquéreurs terrains à Devego- Novissi, regroupé en collectif étaient face à presse ce dimanche 16 Août.
Il s’est agi, pour les membres de ce collectif à travers cette rencontre avec la presse, de crier leur ras-le-bol face à cette situation qui leur porte préjudice. En effet, dans une déclaration lue par Michel Djossouvi, le collectif des Acquéreurs de terrains à Devego- Novissi, victimes des conséquences néfastes de l’exploitation illégale du sable à Dévego -Novissi, s’insurge contre cette extraction qui leur cause de sérieux problèmes. Entre autres problème, on note selon le collectif, la dégradation des habitations, la pénurie d’eau, les fissures des murs et l’insécurité des enfants. Le collectif demande ainsi l’arrêt définitif de l’exploitation du sable sur ce site « nous exprimons notre désarroi et notre ras-le-bol afin d’exiger l’arrêt définitif du dragage pour nous mettre à l’abri de la pénurie d’eau, de fissures de nos murs et l’insécurité de nos enfants à Devego Novissi » lit-on dans leur déclaration.
Ainsi, appelle-t-il, Préfet du Golfe, l’Agence Nationale de Gestion de l’environnement (ANGE), le Ministre en charge des Mines et de l’énergie et le Chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé, à leur venir en aide afin de trouver une solution définitive à ce problème. Car pour Mme Akossiwa ADJÉ, porte-parole du collectif, « cet appel a pour but principal, de préserver le fruit de nos durs labeurs et protéger nos enfants contre le noyade au lieu où se fait le dragage » indique-t-elle. Le collectif a en outre fustigé les propos du directeur général de ANGE, qui semble brandir une question de réserve administrative pour justifier la situation « Dire que nos surfaces occupées sont une réserve administrative de l’État, est une pure affabulation » précise le collectif dans sa déclaration avant de lancer un appel au secours aux défenseurs des droits de l’homme « Nous lançons un appel aux organisations des droits humains et aux associations de défense des droits de l’homme pour venir à notre secours ceci dans l’intérêt du bien-être des sans voix. »
Rappelons qu’il y a de cela huit mois que la société SAMARIA a démarré l’exploitation du sable sur ce site de Dévégo-Novissi avec la bénédiction de certains chefs de la localité ainsi que l’agence nationale de gestion de l’environnement.