
Informaticien de formation, il débute sa carrière de journaliste en 1991 en créant l’hebdomadaire Le Républicain, qui va devenir la suite, l’un des premiers titres de la presse indépendante du Niger. Par la suite, il agrandit son empire de presse enl fondant la Nouvelle imprimerie du Niger, l’une des plus grandes imprimerie de presse d’Afrique de l’Ouest. Il est aussi propriétaire de plusieurs hôtels. Grand défenseur des droits de l’homme et de la démocratie, Mamane Abou est l’un des fondateurs de l’association nigérienne de défense des droits de l’homme (ANDDH). Il se distingue particulièrement par son franc-parler même à l’égard du parti au pouvoir dont il est membre. Ce qui lui a valu d’ailleurs d’être embastillé plusieurs fois pour ses dénonciations de la corruption dans le pays.
Il faut rappeler qu’il avait été victime d’un avc qui l’a éloigné de la scène publique depuis un moment avant son décès lundi. La presse nigérienne est unanime et salue « un journaliste professionnel, attaché aux valeurs du métier ». Au-delà de la presse nigérienne, c’est toute la presse africaine qui pleur un pionnier.