Le Conseil des ministres du Togo s’est tenu ce vendredi 25 mai sous la présidence du chef de l’État Faure Gnassingbé. Plusieurs décisions ont été prises au cours  de ce conseil dont la revue à la baisse  du budget de l’État exercice 2018.

En effet, selon le gouvernement, cette décision est rendue nécessaire par « ’ l’évolution de la conjoncture socio-économique et financière du pays,
caractérisée par la crise sociopolitique émaillée de violences qui a affecté
négativement depuis le second semestre 2017, l’activité économique, réduisant
de ce fait le niveau de mobilisation des recettes fiscales et douanières. »

Ainsi, le nouveau budget rectifié exercice 2018 s’équilibre en recettes et en dépenses à 1 308 134 862 000 FCFA contre 1 318 500 000 000 FCFA dans la loi de finances initiale soit une baisse de 1%.

Ceci malgré la nécessité de satisfaction de nouveaux besoins sociaux liés notamment aux revendications des agents des secteurs de l’éducation, à l’augmentation des subventions aux universités de Lomé et de Kara ainsi qu’aux enseignements
confessionnels et surtout la prise en compte de nouvelles demandes
d’investissements financés sur ressources propres.

Ainsi les ministres ont été instruits à se rendre plus disponibles et à étudier les projets proposés par le secteur privé national et international dans le souci d’augmenter significativement la part des investissements privés dans l’économie nationale.

Il faut rappeler que le Togo traverse une crise sociopolitique depuis le 19 Août dernier avec des manifestions à répétition de l’opposition togolaise à travers le pays pour exiger les réformes politiques et le départ de Faure Gnassingbé du pouvoir en 2020 au terme de son troisième mandat. Des manifestation qui ont porté un grand coup à l’économie du pays. Malgré l’implication de la communauté internationale en vue de trouver une solution par un dialogue, l’on assiste à un blocage total.

 

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