
A quelques jours de la tenue des élections législatives du 20 décembre prochain au Togo et après plus d’une semaine de campagne, Achille Ezoba Ekpetchou, membre de la diasporas du parti UNIR au Niger, dans cette interview exclusive, que vous avons eu avec lui, félicite les différents acteurs engagés dans ce processus électoral notamment le parti UNIR.
En votre qualité de membre fondateur de la section UNIR Niger, dites-nous, à 4 jours de la fin de la campagne pour les législatives du 20 décembre, comment vous appréciez l’évolution des choses?
Suite aux différentes remontés que nous recevons, nous félicitons la population Togolaise pour sa maturité d’esprit, qui accueille cette période électorale comme une délivrance de la crise qui secoue le Togo depuis 2017. Cette population montre son enthousiasme par leurs sorties massives pour écouter le message de paix de tous les candidats et surtout leur attachement à la politique de notre président son excellence Faure, Président de notre parti.
Pour la première fois depuis l’arrivée du président de votre parti, Faure Gnassingbé au pouvoir, le Togo va aux élections sans les principaux partis de l’opposition. N’est ce pas là un grand recule?
Pour nous à la section UNIR Niger, nous pensons que dans une démocratie, chacun est livre de choisir la voie à suivre. Mais il doit respecter le choix des autres. Nous estimons qu’aujourd’hui, la vraie opposition doit être celle qui va en confrontation électorale avec notre parti UNIR. Car l’alternance, c’est dans les urnes et non dans la rue. Ainsi, dans une démocratie, la voie des urnes doit primer sur tout autre considération. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut construire un pays et faire enraciner une démocratie. Et notre parti et notre président à notre point de vue sont sur le bon chemin.
Malgré les appels des organisations de la société civile et des confessions religieuses et musulmanes pour le report des législatives, UNIR votre parti persiste à organiser les législatives le 20 décembre prochain. Vous ne redoutez pas le pire au sortir de cette élection?
Chacun est libre d’exprimer son point de vue. Ces organisations de la société civile et les confessions religieuses expriment leur opinion. Nous pensons que les autorités Togolaises ont choisi la voie de la légalité. Nous ne pouvons que féliciter notre grand parti UNIR qui accompagne ce choix des autorités. La majorité de la population Togolaise l’exprimera le 20 décembre.
A UNIR section Niger, comment vous appréciez le fait que l’opposition veuille par tous les moyens empêcher la tenue de l’élection du 20 prochain ?
Nous pensons qu’une opposition doit être une force qui œuvre pour la paix et le développement de son pays. Choisir de boycotter une élection législation montre l’amateurisme politique de cette opposition. Elle ne semble pas tirer leçon du passé. Notre parti ne veut pas tomber dans leur piège qui consiste à paralyser les institutions de la République et à violer la feuille de route de la CEDEAO. Autre chose, il faut dire que cette façon de faire de l’opposition togolaise notamment la C14 est en contradiction avec la feuille de route de la CEDEAO qui a fixé la date du 20 décembre pour la tenue des législatives.
Pour terminer quel message avez-vous à l’endroit de l’ensemble des acteurs togolais aussi bien de la société civile que politiques ?
Nous invitons tous les acteurs politique, religieux et de la société civile à penser à la population qui a trop souffert de cette crise. La majorité des Togolais ne se retrouvent pas dans cette crise mais subit ses conséquences. Que chacun joue sa partition pour un Togo de paix et développé.
Propos recueillis par JCB, pour A.N