
IFC, un membre du Groupe de la Banque mondiale, a signé aujourd’hui un accord avec le gouvernement mauritanien pour améliorer l’environnement des affaires et encourager entrepreneuriat dans le pays.
La Mauritanie a réalisé des progrès significatifs dans l’amélioration de son environnement des affaires au cours des dernières années. Depuis 2015, le pays a gagné 28 places dans le classement sur la facilité de faire des affaires du rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale. En 2016, la Mauritanie a figuré parmi les dix économies le plus réformatrices au monde selon ce rapport. Pour autant, le secteur privé mauritanien demeure majoritairement informel, tandis que les entreprises font face à diverses contraintes dans l’actuel cadre légal et réglementaire.
Au nombre de ces contraintes figurent une législation inadéquate sur la question des droits à la propriété, une justice commerciale manquant d’efficacité, le difficile accès aux financements et les procédures de commerce transfrontalier complexes. Dans le cadre du présent accord, IFC fournira une assistance technique pour résoudre les failles identifiées dans le cadre légal et réglementaire mauritanien.
IFC travaillera également avec le gouvernement pour élaborer un programme viable d’appui à entrepreneuriat qui facilitera le développement des MPME, notamment celles dirigées par des femmes et des jeunes. Aliou Maiga, Directeur d’IFC pour l’Afrique de l’ouest et centrale, a déclaré : “Les reformes importantes que nous entendons mettre en œuvre contribueront à rendre le secteur des affaires plus dynamique et viable en Mauritanie. Il sera ainsi plus facile pour les mauritaniens de créer et de développer leurs entreprises. Je suis convaincu que les jeunes mauritaniens suivront leur passion et feront véritablement carrière dans entrepreneuriat, pour créer des emplois et soutenir la croissance économique du pays.” Le projet d’IFC est financé par le gouvernement japonais. Il sera exécuté jusqu’en 2020.